mardi 3 décembre 2013

Cunégonde et la grande question

Parfois ressentir devient compliqué. Parce qu'il faut se l'avouer. Parce qu'on a besoin de le partager, sans savoir si en face c'est réciproque, et si ça sera bien pris.
J'ai envie de lui dire que je suis (peut-être) tombée (un peu) amoureuse. Mais la dernière fois que c'est arrivé, ça s'est fini en eau de boudin. Avec des sentiments à plus savoir quoi en faire. Et le cœur en charpie.
Le fantôme des ex est toujours ou presque là. Et je trouve ça terriblement compliqué à gérer. J'ai peur du regard vers le passé.
J'ai peur que ce ne soit pas réciproque, peur que ça fasse flipper (parce que moi même je suis en train de flipper ma race). Je me retrouve avec mes peurs de m'attacher. Une fois qu'on est attaché, et qu'on l'a compris, c'est foutu. Est- ce que je suis prête à m'attacher de nouveau, et de cette manière ?
Le matin quand on se réveille, et qu'il m'attire dans ses bras, j'ai envie de lui dire dans l'oreille. Mais les seuls mots qui sortent sont dérisoires. Et ce matin, les vrais mots sont restés bloqués. Je me vois pas lui dire au téléphone, j'aimerais pas qu'il me le dise comme ça si ça devait arriver. Alors je dois attendre deux semaines, un peu moins, pour retenter le coup. En espérant que j'en aurais le courage. Que ça sortira, que je ne laisserai pas les histoires passées venir polluer celle-ci.
Il est loin d'être parfait, mais ces défauts me font sourire. Quand je le regarde, je souris juste.

Il pourrait être le bon.

Bear's Den - Sahara Pt. II


lundi 14 octobre 2013

"Aiiiiiie confiaaaance" Kaa

Pour les incultes de Disney, Kaa, c'est le serpent. Celui qui essaye d'entuber tout le monde. Le bâtard quoi.
Voilà. C'est tout. C'était juste pour l'intro, lancer le sujet quoi !

Qui est donc, roulement de tambouuuuur : la confiance !
Lundi matin, je me réveille plus tôt que mon réveil, normal, alors que j'ai trop mal dormi, normal, et que la veille je me suis couchée à 5h30, normal, et que je suis épuisée quoi. On est lundi matin, normal, tout va bien. Donc je me réveille et je pense : confiance. Comment faire confiance à l'autre, comment faire que l'autre nous accorde un peu, une miette, de sa confiance ? Comment faire pour que ça marche entre deux personnes qui ont pris un (voire beaucoup) cher et qui ont du mal à faire confiance ? Là est ma question du jour. COMMENT ?

Tout d'abord je me permettrais de vous poser la question du pourquoi ? Bah oui, avant de se demander comment on va faire, faudrait peut-être savoir pourquoi ? Pourquoi faire confiance déjà hein ? Je vous le demande. La seule chose qui me vient à l'esprit là tout de suite, c'est que si on ne fait pas confiance, on devient jaloux. Et quand on est trop jaloux, on devient con, et on se met à faire des tas de conneries plus idiotes les unes que les autres (exemple 1 : fouiller dans le téléphone/facebook de l'autre. C'est moche, c'est MAL). Et puis accessoirement, et encore pire quand on est loin, on devient barge. On fait des crises tout seul (parce que la plupart du temps on ose pas en parler à l'autre, de peur de passer justement pour un barge). On finit par étouffer l'autre, qui en a marre (et on le comprend) et il finit par nous quitter (normal).

Mon mec m'a dit hier soir "j'aurais sans doute d mal à sentir en confiance avant quelque temps". Allez biiiiim. Prend ça. Prend pour toutes les autres qui lui ont fait la misère juste avant. Je peux pas lui en vouloir, je suis dans le même cas. Sauf que moi ça fait déjà quelques mois, que j'ai eu le temps de m'en remettre et de rationaliser la chose. De reprendre confiance en moi, et de pouvoir dire aujourd'hui "tous les hommes sont pas des gros cons". Il y en a beaucoup certes, mais pas tous (c'est pareil chez les filles, pour ceux qui s'apprêtaient à me balancer que c'est du sexisme). Et puis, ça fait deux ans, quoique maintenant trois il me semble, que l'on se connait. J'ai eu le temps d'apprendre à le connaître un peu et d'être en mesure d'affirmer que c'est pas un gros con. Et que je peux lui faire confiance. Confiance dans le sens où s'il a des choses à me dire, il les dira. Il sera correct, me la fera pas à l'envers.

Ça ne m'empêche pas de flipper, de me poser pleins de questions, de me demander où je vais. Et de me dire parfois que la distance c'est nul, compliqué et que ce serait tellement plus simple de le quitter tout de suite, avant de faire des gros dégâts dans mon coeur et dans le sien. Je réfléchis deux secondes et je me dis que je pourrais vivre sans lui, mais ce serait moins cool, moins fun. Que je passerais à côté d'une histoire coolos, et surtout à côté du mec le plus normal que j'ai rencontré jusqu'à présent. Et juste pour ça il en vaut la peine. Et puis il me fait sourire, rire jusqu'aux larmes, m'apprend à écrire plinthe, me fait des blagues auxquelles je crois. Avec lui je goûte du vin, je deviens alcoolique, je mange des magrets de canard au barbecue, des brunchs, je marche, je découvre. Je vis, je grandis.

Ah oui, et sinon je n'ai pas répondu à la question. Parce qu'en fait, je n'en sais rien.

Hozier - Angel Of The Small Death & The Codeine Scene




dimanche 6 octobre 2013

Plus vite on l'enlève, moins ça fait mal.

De quoi je peux bien parler ? Devinez. Quand on le met ça soulage. Quand on l'enlève ça fait toujours mal. Mais plus c'est rapide et moins fait mal. Hop, d'un coup.
Je parle du pansement. Certains le préfèrent discret, et d'autres, surtout les enfants, l'aiment colorés, avec des crocodiles ou des ours dessus. Bref, le pansement c'est trop chouette.

Sauf quand on devient nous-même le pansement. Là c'est moins cool. On est un peu en transition. On sait qu'on fait du bien, on soigne et puis un jour, la blessure est guérie. Cicatrisée. Il est l'heure de se débarrasser du pansement. Allez zou. Alors l'autre tire un grand coup. Et hop poubelle.
La personne pansement sert à redonner confiance. A apaiser un peu la douleur.A remettre sur pieds.
On ne s'en rend pas toujours compte quand on est pansement, et encore moins quand on en utilise un. Et ça devient délicat quand on s'en rend compte. Comment lui dire ? " Bon écoute, je vais mieux, je me rend compte que maintenant j'ai besoin d'être seul" (comprendre "maintenant je suis capable de rester seul"). Ou alors "Dis, tu te servirais pas un peu de moi pour aller mieux par hasard ?" Bref, c'est compliqué.

C'est pourquoi, plus vite on s'en rend compte, plus vite il faut communiquer. (la communication c'est la baaaaaase). Mais le mieux, c'est si on le sait avant même de commencer : tu viens de te faire larguer (ou même si c'est toi qui quitte, ya pas de raison, on peut aussi être mal dans ces cas-là), et tu te rends bien compte que rester tout seul c'est difficile. Les potos et amis c'est bien, c'est chouette mais parfois ça suffit pas. Certaines choses manquent (sans vous faire de dessin, serrer ton mec ou ta copine dans tes bras c'est quand même pas pareil que serrer tes amis hein. On est bien d'accord.) et la seule manière de combler le manque c'est soit d'aller aux putes (t'as de la chance d'être un mec), de te trouver un plan cul (l'inconvénient c'est que si t'es une fille, tu passes vite pour une salope) ou le fameux pansement.
Donc si tu es dans ce cas, et que ta seule alternative c'est de te trouver un pansement (parce que t'as ni envie d'aller aux pûtes, ni de passer pour une salope), et bien PREVIENS-LE. Il/elle a le droit de savoir, que dans trois mois, quand il/elle sera bien attaché, qu'il sera pas loin de te dire qu'il est en train de tomber amoureux de toi, tu vas le larguer comme une chaussette en mode "C'était fort agréable, je vais mieux, je n'ai plus besoin de tes services. Merci :) " Parce qu'en plus, s'il/elle est sympa (comme la plupart des pansements), il te dira "oui d'accord. J'ai bien saisi la chose, ça me fait pas peur". Ça l'empêchera pas qu'il/elle tombe amoureux(se) mais en tout cas, c'est mieux d'être prévenu. Ça fait pas moins mal, mais ça aide à digérer. Alors fais pas ta pûte, ni ton enculé et soit correct.

Voilà. C'était mon (petit) coup de gueule du week-end.

Worakls - Blue


mardi 6 août 2013

Bataille

Alors que je ne croyais la chose plus possible, tellement, que j'en avais abandonné l'idée pour quelques temps (quitte à faire un bébé toute seule d'ici 10 ans), surprise surpriiiiiiiise. J'ai rencontré quelqu'un. Rencontrer n'est pas le bon terme. Puisqu’officiellement nous nous connaissons depuis maintenant deux ans je crois. Un machin comme ça. Au détour d'un repas entre amis, après un week end chargé pour nous deux, au bout de quelques mois sans s'être vus, il est apparu (avec une auréole, descendant du ciel, toussa toussa). Un homme tout doux. Et merde, qu'est-ce que ça fait du bien ! De savoir qu'il n'est pas fou, ni bizarre, ni irrespectueux, mais plutôt cool, qu'il rigole à mes blagues plus pourries les unes que les autres, qu'il est choubidou quoi. Il était sous mon nez depuis deux ans. Il y a un an et demi j'avais été trop flippette pour tenter la chose.  Aujourd'hui c'est le bon moment. J'ai eu quelques mois pour me retrouver toute seule, pour faire le point, pour me remettre de ces histoires compliquées. Et j'ai rencontré un homme. Normal qui plus est. Il y a deux ans, je m'étais dit : "Il y a baleine sous gravillon, ce mec est trop parfait". Et finalement .. peut-être pas si parfait que ça, mais au bout de deux ans on commence à se connaître, son meilleur ami est mon ami. Je peux avoir confiance, c'est bon. Bon l'inconvénient c'est qu'il est dans le sud (la claque que j'ai prise quand j'ai pigé où était Avignon. Genre super loin de Paris).

J'ai donc décidé de rentrer à Lyon. Ou en tout cas d'essayer. Dans le cadre de mes études, j'ai la possibilité de faire de l'alternance (bien que ce soit pas connu, rare et que je me prend pleins de vents). J'ai cherché à Paris au début des vacances. Je n'ai pas trouvé. J'ai perdu espoir.
Mon amie la crevette devait venir sur Paris à la rentrée. Finalement ça ne se fait pas, et elle reste à Lyon. Je garde donc mon pied-à-terre là bas pour encore un an.
Et avec ce nouveau changement dans ma vie, j'ai réfléchi, et je me dis que c'est le moment pour trouver un boulot là-bas. Alors je me suis remise à chercher. Si je ne trouve pas, mon histoire ne marchera pas avec autant de distance. J'ai passé un an à faire les allers-retours entre Paris et Lyon, les week-ends, les vacances .. Il est temps de penser à y retourner pour de bon.

Pour être honnête, je flippe. Une vraie trouillarde. Quand j'y pense, c'est un peu idiot puisque je connais la ville, j'ai des amis que j'aime d'amour, j'aurais un boulot en alternance, je ne ferais ni plus ni moins d'allers-retours que cette année, et en plus je serais payée. D'un point de vue rationnel, c'est un bon choix.
Mais j'ai le coeur qui bat la chamade dès que j'y pense. L'excitation peut-être ? Le fait de devoir quitter le petit confort de chez Maman même si ce n'était pas facile tous les jours ? Partir pour de mauvaises raisons ? Me planter ? Je crois qu'il n'y a aucune raison que je me plante.
Je vois déjà certaines personnes de mon entourage ici me dire que partir pour quelqu'un c'est une mauvaise idée. Je crois que cette fois c'est différent. Je dis cette fois parce qu'il y a 4 ans je suis partie là bas pour être avec mon copain. Je l'ai suivi dans l'inconnu. Et je n'ai jamais regretté.
Je crois que c'est encore l'heure de me battre pour ce que je veux. Souhaitez moi bon courage !

Woodkid - Conquest Of Spaces


dimanche 7 juillet 2013

En long en large et en travers.

Parfois, j'ai le sentiment que la vie est trop. (Je vous rassure tout de suite, ceci n'est pas un post sur une envie de mourir quelconque, loin de là). Je suis certaine de ne pas être la seule à avoir ce sentiment (en tout cas j'espère, ce serait sympa de me rassurer). J'essaye de m'expliquer. Je suis quelqu'un d'assez émotif. Je ne sais pas contrôler mes émotions (colère, tristesse, bonheur, désir, entre autre. Ma vie n'est pas facile, je sais), et certaines fois j'aimerais bien être plus grosse, histoire de pouvoir contenir toute cette masse de sentiments à l'intérieur de moi. Ou alors que les émotions soient moins vives. Moins extravagantes. Moins trop  (tu saisis ou j'ai déjà commencé à te perdre ?). Évidemment comme aucune des deux hypothèses n'est possible, j'ai le sentiment de m'élever. Comment vous expliquer ça sans que vous me preniez pour une folle.. La tâche me semble ardue ! J'ai souvent ça avec la musique, en concert. Quand trop de bonheur, je ne peux pas tout garder en moi, c'est comme si je m'évaporais. Vous voyez le délire ? C'est un peu bizarre, je vous le concède. Mais je vais bien, je suis encore entière. Hourra !

Vraiment, des fois le sentiment que la vie est trop, que je n'arrive pas à tout gérer, à tout prendre avec moi, à tout garder en moi, est souvent là. Je crois que c'est pour ça qu'en partie je me suis décidée à écrire ici. J'ai toujours aimé écrire. Ou plutôt, écrire m'a toujours fait du bien. J'étais du genre la fille avec un journal. Où j'écrivais assidument quand je décidais de commencer à écrire. Et finalement à laisser tomber. Parce que je me rendais compte que ma vie ne valait pas la peine d'être racontée en long en large et en travers dans un journal. Et en grandissant, j'ai juste compris que j'écrivais quand ça n'allait pas. Et que j'arrêtais quand ça allait mieux. Je me suis même lancée dans l'écriture de chansons (avoir un meilleur ami guitariste ça aide), mais je me suis vite rendue compte que je n'avais aucun talent, et j'ai préféré laissé ça aux autres, bien meilleurs que moi.

Je ne sais plus trop pourquoi j'écris ce soir. Je rangeais ma chambre après avoir passée ma journée à bouquiner/dormir sur mon balcon, en maillot de bain comme une limace, à regarder des séries (oui parce qu'au fait, je suis en vacances ! Youpi hein ? En fait pas trop. Mais ceci est une autre histoire. Ô joie !) (Vous avez le droit de me détester si vous aimez les vacances, mais que vous n'en avez pas. Je comprendrais, je vous en voudrais pas.), et d'un coup c'était trop. Il y a maintenant une semaine je pense, voire plus, je lui ai envoyé mon dernier sms. Et je vais essayer de m'y tenir. Respecter quelqu'un c'est le laisser partir. Alors je vais essayer pour de bon. Mais tout à l'heure, après cette journée au soleil, j'étais pleine d'optimisme, et je me suis laisser aller à penser "pourquoi pas essayer ce soir ?". Le seul truc que j'ai trouvé pour éviter d'y penser c'est de ranger mon bazar. Jusqu'à ce que je me rende compte, et que je me souvienne de l'existence de cet espace. Je ne pourrais pas dire que ça va mieux, je combats tous les jours l'envie de lui écrire VS respect, mais ça soulage. De le faire sortir de ma tête. Tout du moins de l'écrire, et de ne pas emmerder mes amis avec cette histoire. Il serait temps que ça s'arrête. Je suis pleine d'espoir, seulement à partir de fin août, puisque nous travaillons au même endroit. Tout va bien dans le meilleur des mondes. J'ai prévu de quoi faire pour me remonter le moral et faire face : Rock En Seine.YEAH.

The Leisure Society - Fight For Everyone.


mercredi 12 juin 2013

Ça fait un moment que je me demande comment écrire, comment partager tout ce que la main et le toucher représentent pour moi.
La main c'est l'organe de la proximité, du toucher. Parfois de la violence, mais plus souvent de la sensualité, de la chaleur. Toucher c'est réconfortant. A l'école on nous apprend que maintenir le contact avec le patient de manière tactile peut être apaisant. Poser la main sur quelqu'un, c'est lui demander un contact, c'est demander une certaine proximité. Alors quand on a de la chance, il accepte, et peut même nous le rendre. Et parfois il refuse. Bon là il n'y a pas grand chose à faire : laisser l'autre le temps de venir vers vous.
Pouvoir toucher quelqu'un est, pour moi, quelque chose d'important. Je n'arrive pas à toucher certaines personnes. Alors que je les adore. Et avec d'autres que je connais depuis une heure, j'ai envie et je ressens presque le besoin de les toucher. Et d'autres me révulsent carrément. Leur faire la bise est le seul contact physique que je tolère.
Je suis, à la base, très tactile. J'aime toucher les gens, j'aime ce contact particulier. Dans le regard il se passe beaucoup de choses, mais dans le contact tactile, c'est du ressenti. Quand on ferme les yeux, on peut imaginer l'autre avec la main sur le bras. C'est intense même dans les souvenirs. Je ne retrouve pas cette intensité dans le regard. Sur l'instant oui, mais pas dans le souvenir.
Quand ça ne va pas, j'ai deux extrêmes. Soit j'ai besoin de contact, et ça a tendance à me calmer. Mais seulement certaines personnes en sont capables. Soit je refuse le contact. Avec tout le monde. Et je ne supporte plus qu'on me touche. Ce genre de période est difficile à vivre, puisque pour être bien, j'ai besoin de toucher les autres. C'est ma manière de communiquer, ma manière de dire que je les aime. Sans ça, j'ai la sensation de me renfermer et de perdre mon mode de communication. Et là j'ai tendance à devenir barge (plus que d'habitude je veux dire).
La main est ce qui me permet de faire tout ça. Mes mains me permettent de communiquer, quand je ne sais pas le dire avec des mots. 

The Cinematic Orchestra - To Build a home (feat. Patrick Watson)

Bon, ça suffit pour ce soir. Ça faisait longtemps, j'en suis toute émue.

lundi 13 mai 2013

Les chroniques de Fernande


C’est le retour de Fernande !!! Oui bon je sais vous allez vous dire que je ne parle que de choses tristes, mais qu’est-ce que vous voulez ça m’inspire, alors que quand je suis heureuse, je profite juste du moment présent ! Cependant j’y penserai quand même la prochaine fois à faire quelque chose de plus joyeux !
Alors voilà aujourd’hui Fernande est en pleine réflexion. Enfin ce n’est pas Fernande à la base qui est en pleine réflexion, mais Lucien. Lucien c’est un garçon que Fernande a rencontré il y a 1 an et plusieurs mois, sur un bateau. Et depuis c’est une longue histoire, d’amitié avant tout. Voilà Fernande n’a jamais été aussi proche de quelqu’un et surtout d’un garçon. Ils s’entendant vraiment bien, et passent de super moments ensemble. Mais voilà, Lucien il y a 1 an et plusieurs mois il n’était pas célibataire, et même pas du tout. Engagé dans une relation longue très longue pour son âge. Qui s’est terminée pour des raisons pas valables alors que tout se passait bien. A ce moment-là Fernande ne savait pas tout, et elle était en recherche d’un peu de frisson alors ils s’étaient mis ensemble. Ça n’a duré que quelques jours, et Fernande en était bien soulagée, parce que passer après une fille comme ça c’est mission impossible. Cependant une très belle amitié est née de cette rencontre. Et si l’histoire s’arrêtait là ce serait un peu walt disney non ? Sauf que mettez une fille et un garçon célibataire ensemble tout le temps, à se marrer et à s’adorer, ça peut ne pas rester simple. Un truc qui gâche tout arrive : LES QUESTIONS. Bah oui parce qu’au lieu de profiter de ce qu’ils ont, ils se mettent à réfléchir, pourquoi je suis aussi proche de lui ? Pourquoi on s’entend aussi bien ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi ? Alors un jour Fernande elle n’en peut plus elle craque, elle lui en parle, parce que c’est trop pour elle, elle ne peut pas continuer dans une relation aussi ambiguë. Juste besoin de savoir, elle sera fixée au moins. Alors ils en parlent, ils en sont un peu au même point des deux côtés, ils se posent des questions, ils pensent à se mettre ensemble tout en sachant très bien que ça pourrait tout gâcher, et que des amitiés comme ça, c’est pas le genre de truc que tu rencontres, que tu crées que tu vis tous les jours.
Et puis avec Lucien il a quand même un bémol, Fernande elle compte beaucoup pour lui, et il lui dit de ne pas s’inquiéter, il lui fait la liste des filles qui lui courent autour (oui parce qu’il y a une liste… c’est un garçon à copines Lucien !) il lui dit de ne pas s’inquiéter que ce sont juste des copines, toutes non à ce moment-là Lucien il parle d’un joker, concernant son ex. Mais ça, Fernande elle n’y fait pas attention.
Voilà encore quelques mois passent après cette discussion on se dit qu’on va y réfléchir. Pour Fernande c’est tout réfléchi, elle veut, mais elle ne veut pas que ça se fasse pour de mauvaises raisons, pas juste pour voir, elle veut que ce soit réfléchi, et que ça vienne du cœur, bah oui elle est comme ça Fernande, elle fait les choses avec son cœur.
Le temps passe et Fernande se dit que c’est fini, toutes ses copines n’arrêtent pas de lui demander alors quand est-ce que vous vous mettez ensemble avec Lucien, et Fernande elle répond sans faiblir bah jamais on est juste ami, et même qu’elle s’en convainc Fernande, parce que c’est le printemps qui revient, et qu’elle voit tous les beaux garçons qui sortent de leur tanière, et elle se dit que c’est ça la solution. Un amoureux, et Lucien. Voilà, sauf que cette nouille elle ne peut pas vraiment se lancer dans quelque chose d’autre, parce que dans un coin de sa tête il y a toujours Lucien, et qu’elle ne sait pas vraiment ce qu’elle ressent pour lui, et qu’elle se pose toujours des questions, qu’elle ne sait pas ce que ça pourrait donner. A ce moment-là on ne sait pas trop ce qui se passe dans la tête de Lucien mais finalement il se dit que oui il faut tester, que c’est con de rester comme ça, faut dire qu’il a appris Lucien qu’il ne partait pas à l’autre bout de la France pour cet été, alors il a dû se dire que c’était le moment. Ils se mettent donc ensemble. Et c’est à la fois super naturel, et à la fois super bizarre. Bah oui parce qu’ils se connaissent bien, très bien, mais comme ami. Fernande elle se dit qu’il faut un moment d’adaptation, que Rome ne s’est pas construite en un jour. Et que ça finira par aller mieux. Et puis elle est contente Fernande, elle redécouvre les plaisirs d’avoir un amoureux. Elle savoure ces petits moments loin du reste, des soucis, du quotidien.
Mais il ne faut pas trop s’habituer à tout ça, parce que lors d’un grand week-end de 5 jours, Fernande elle se rend bien compte que quelque chose ne va pas. Il ne répond plus Lucien, il est super distant. Alors Fernande demande des explications :
Lucien il ne sait pas ce qu’il veut. Jamais. Trop de questions, et pour Lucien si on se pose une question ça veut forcément dire quelques chose. Donc c’est mauvais signe, donc il ne fait rien. Et Fernande elle est impuissante devant tout ça. Qu’est ce qu’il lui reste à faire ? Attendre, pas possible, plus possible maintenant qu’elle sait tout ça elle ne peut plus, qui voudrait vivre avec une épée de Damoclès juste au-dessus de la tête. Même en essayant très fort, de tout son cœur elle ne peut pas, elle se connaît, ça va lui gâcher la vie. Ce ne sera plus simple. C’est foutu. Alors, le quitter, il ne reste plus que ça. C’est ce qu’elle a réalisé hier Fernande, et elle ne comprend plus grand-chose.  

Breakbot - Baby I'm Yours


mercredi 8 mai 2013

Cunégonde se met à réflechir.

Etre en couple ça veut dire quoi ? D'après les définitions trouvés sur le premier site donné par Google, ce serait :
- un mari et une femme, un homme et une femme vivant ensemble
- deux personnes liés par un sentiment, un intérêt commun
- un mâle et une femelle, ou deux animaux de la même espèce qui font un travail ensemble.
- un système de deux forces contraires, parallèles et de même intensité.

Laquelle est la votre ?

Il me semble que j'ai déjà parlé de ça un peu, mais ça ne fera pas de mal de replancher sur le sujet. J'ai l'impression que pour beaucoup, voire la majorité, la notion de couple c'est avoir des contraintes. Devoir se voir tous les jours, avoir envie de se voir tous les jours, vouloir tout partager avec l'autre. Devenir un duo. Des siamois. J'étais pareil avant. Quand j'étais en couple, il passait avant tout. Ma famille, mon boulot, et surtout mes amis.
Alors à chaque histoire j'ai fait mon petit bonhomme de chemin, toujours pleine de bonnes résolutions (surtout une en particulier en fait) : "mon mec ne passera jamais avant mes amis." Evidemment, comme vous pouvez vous en douter, les bonnes résolutions s'envolent tout doucement. Sans qu'on y fasse attention.

Et cette fois-ci, j'ai décidé une chose. J'essaye de m'y tenir le plus possible : si je dois choisir entre une soirée avec mes amis, et une soirée avec mon mec, je choisis mes amis. (ou alors, et c'est comme ça que je m'en sors le mieux, je passe la soirée avec mes potes, et je rentre décuver et dormir chez mon homme. Intelligente vous dites ?) Sans dec', ça marche vraiment pas mal cette histoire. J'ai la sensation de ne pas avoir à choisir du tout, et j'aime beaucoup. Aussi, je ne me sens pas frustrée de privilégier les uns ou les autres.

Je connais des gens qui font tout ensemble, si tu connais l'un, tu connais forcément l'autre, parce que de toute façon tu les as toujours connu à deux, comme les deux doigts de la main (et souvent, ils se racontent tout, mais tout. Même les trucs entre copines, le mec, il sait toujours tout.). Il y a le couple un peu bizarre : tout le monde sait qu'ils sont en couple, mais on se demande de quelle manière, et surtout quand. Parce qu'honnêtement, on les voit jamais ensemble, et que leur relation a l'air un peu chelou.

Et il y a tous les autres. Qui ont leur propre définition de la chose. Pour moi, un couple c'est deux personnes qui interagissent, qui communiquent, qui partagent certaines choses, mais pas tout. Un couple c'est deux personnes. C'est-à-dire que chacun existe sans l'autre. Chacun a sa propre vie. Et ils la réunissent de temps en temps. Pour moi, un couple c'est se sentir libre. C'est pouvoir être soi, c'est avoir le choix. C'est pouvoir dire "non, ce soir j'ai envie d'être seule".

Mais chacun a sa manière d'être en couple, sa manière de partager sa vie. Tout ne convient pas à tout le monde. Il faut trouver son équilibre avec la personne avec qui on est. N'essayons pas de copier sur les deux d'à côté, ça risquerait de tout gâcher.


Alba Lua - When I'm Roaming Free



lundi 22 avril 2013

Cunégonde et son fut vert.

Yo mes lapins.
Je lisais les Chroniques d'une tatouée, que j'adore soit dit en passant, et sa chronique Sosie or not sosie m'a fait écho. Alors j'avais envie d'en causer un peu entre nous.

Être avec un mec/une fille qui te ressemble, ou être quelqu'un de totalement différent. Quel est le mieux ? Je vais pas recopier sa chronique, elle est excellente, mais j'avais envie de partager sur le sujet, sur mon cas (ouai bah je raconte ma life ici, je fais bien ce que je veux, si j'ai envie de parler de moi moi moi, je parle de moi moi moi, OKAY ?).

Je me suis donc fait la réflexion suivante : perso, être avec un mec qui me ressemble, non merci. Un ami, ok, parce que savoir que dans n'importe quelle situation on va être compris, ça peut être pas mal.
Mais mon mec, jamais de la vie. J'aime bien la bagarre moi. J'aime bien contredire, j'aime bien avoir raison et pas l'autre (bien qu'en réalité c'est souvent l'inverse qui arrive, mais j'aime presque bien quand même). Je suis piplette, je parle tout le temps, souvent pour rien dire d'ailleurs, alors quand on est pas d'accord, j'aime bien. Parce qu'on communique, parce qu'on peut se disputer, parce qu'on peut s'envoyer des gros tacles l'air de rien.
Si avec l'autre on se ressemble trop, on est toujours d'accord selon toute logique. Merci les dialogues :
moi : "t'as vu ce film comment il était trop bien ?"
lui : "ouai, j'ai bien aimé"
moi : "ah cool"
lui : "ouai super"
Merci.

Alors que si on est pas d'accord, tout de suite c'est plus intéressant :
moi : " aaaah ce fiiiiiiiilm, j'ai adoré"
lui : "non, c'était nul, j'aurais pas du t'écouter"
moi : "bah pourquoi ? Il était beau Machin, et Truc c'était une bombasse non ? "
lui : "ouai nan mais ok, ma meuf est trop superficielle quoi. Le jeu d'acteur était nul, le scénar, on s'demande s'il a pas été pondu par une oie un peu malade, aucune histoire, ça tenait pas la route."
moi : " N'importe quoi, t'as rien compris en fait. Tout s'enchaînait, tout était relié, ok c'était un peu mélancolique, le rythme un peu lent, mais c'était puissant comme film."
lui : " Si tu l'dis. Moi je me suis emmerdé. La prochaine fois, je choisis. Bon j'ai faim, ça te dit d'aller manger des sushis ?"
moi : " Pourquoi pas, si tu m'emmènes pas dans ton restau pourri, où les Californias sont fait avec des concombres."
lui : " Mais p***** t'es relou comme fille, je t'ai déjà expliqué que les vrais, il y a du saumon, avocat, ET concombre.."
moi : " Tu dis que de la merde. M'en fou, je demanderai sans concombre. Et arrête de me contre-dire t'es chiant. J'ai raison, au fond de toi tu le sais."

En gros. Bon alors ok, ça peut être gavant au bout d'un moment. Mais toujours moins que le premier essai.
Et pour de vrai, c'est toujours très constructif de parler, d'échanger avec quelqu'un qui n'a pas le même avis. On découvre des choses. D'autres cultures, d'autres philosophies, d'autres manières de faire, de penser. Et j'aime cette idée de mixité. Le fait qu'elle soit dans mon quotidien. Que je vais apprendre quelque chose en rentrant le soir. C'est pour ça que j'aime être avec quelqu'un qui n'est pas dans la même branche : parce que j'en apprend tous les jours.
Alors évidemment, être avec quelqu'un qui te ressemble, qui pense comme toi, qui est presque toujours d'accord ( il y a bien un moment où il va trouver ton pantalon moche, où tu vas détester les choux de bruxelle alors que lui il adore (moi j'dis quitte le direct, un mec qui aime les choux de bruxelle, c'est pas net)), c'est sécurisant, ça rassure, ça semble stable. Au début certes je suis contente d'avoir trouvé quelqu'un qui a l'air de penser comme moi, mais en faite au bout d'un moment je fini par m'emmerder.

So, la bagarre, moi j'aime ça.

Wild Belle - Another Girl




dimanche 21 avril 2013

Le retour.

J'ai honte. SHAME ON ME. Ça fait trois plombes que j'ai pas ramené ma prose ici (ça va, je déconne, péter plus haut que mon cul c'est pas trop mon style, alors on arrête direct les yeux au plafond là, ouai ouai j'ai vu !).
Il est dimanche, il est12h28 précise, et je suis encore in my bed. Sauf que je n'arrive plus à dormir. Normaaaaal il est midi. Oui je sais. Mais j'ai l'impression de pas avoir dormi depuis à peu près trois semaines. Tellement que je suis incapable de vous faire 3615 ma life de ces dernières semaines passées.
Je vais peut-être reprendre un rythme moins e freiné et mener une vie normale, avec 8h de sommeil par nuit. Ca me fera pas de mal. Jeudi matin, j'ai eu le droit à "Cunégonde t'as une sale gueule ce matin. Un café ? " Euuuh ouai. D'accord. Merci. Même deux steuplé, tu serais sympa.
 Bref, tout ça pour dire que, j'ai préféré pioncer que de venir écrire que j'étais fatiguée. Sympa la meuf hein ?

J'ai quand même remarqué un truc. J'ai presque tendance à devenir sympa. Et sociable. A partager avec les autres. Ou en tout cas, leur parler, et même faire des blagues. La fatigue ça change la vie en fait. Enfin, il y a un double tranchant : les pics d'agressivité. Je deviens une grosse garce sympa. ( ... ).

J'ai discuté avec quelqu'un cette semaine (naaaaan sérieux ??? truc de ouf !), qui a beaucoup compté, et qui compte encore. Et pour qui j'ai beaucoup compté (la boucle est bouclée. Humm). Et il me disait (attention moment de gloire for me) "tu es unique. Il y en a qui se rapprochent, mais il n'y en a pas deux comme toi'. Cimer Mec. Une comme moi, ça suffit je pense. Faut pas déconner.
Depuis, ça m'a fait repenser à un truc. Un truc dont je m'étais rendue compte il y a maintenant un an à peu près je pense. Je suis devenue celle que je voulais être. A quelques détails près. Mais en gros, j'y suis arrivée. Après moult aventures et moult péripéties.
J'ai le sentiment que les gens savent qu'ils peuvent compter sur moi. Que j'essaye d'être une bonne amie. Bon je dois avouer que des fois, je chie un peu.
Que malgré les merdes, et les connards rencontrés, je suis toujours debout. (en même temps, on est bien d'accord, je vais pas me la faire à la Ninja et avancer au sol en trainant les pattes. J'ai réussi à garder un poil de dignité.) Je ne suis pas la fille la plus forte du monde (vu la taille de mes biceps, on comprend pourquoi), mais je me débrouille plutôt pas mal. Avec cependant quelques névroses. Paraît que c'est ce qui fait mon charme. (Soit l'amour est aveugle, soit il rend complètement con, ou encore, les mecs sont carrément hypocrites. Perso, mon égo préfère penser que j'ai vraiment du charme. Me jetez pas la pierre siouplé.)

J'hésite du coup : je reste névrosée ou j'essaye de m'arranger un peu ? (vous reviendrez voir dans 10 ans. Ça risque d'être joli.)


The Lumineers - Stubborn Love - Coachella 2013. (Une des raisons pour laquelle mon capital sommeil est au ras des pâquerettes. Il doit même se retrouver au niveau du noyau terrestre à l'heure qu'il est.)


jeudi 11 avril 2013

Cunégonde et les couples.

En ce moment la question que je me pose est la suivante : "Est-ce que l'on est forcément en couple du moment qu'on s'embrasse et qu'on dort ensemble ?"

Hier soir j'étais donc en soirée (avec un tas de troisième année, ça m'a fait bizarre. Gros coup de sociabilisation, autant vous dire que j'ai eu un peu de mal à pas faire ma timide), et de fil en aiguille, on arrive à parler de ça. Restitution.

Le gars :"Et toi t'as un mec ?"
moi : "Euuuuuuh, baaaaaaah, comment dire .. Je sais pas ? "
Le deuxième gars : "Comment ça tu sais pas ? "
Moi : " Bah on en a pas discuté alors j'en sais rien"
Le premier gars : "Bah vous vous embrassez quand vous vous voyez non ? "
Moi : "Oui, et alors ?"
Les gars en même temps : "Bah vous êtes ensemble alors !! "
Moi (plus dubitative tu meurs) : "Ah bon."

Et là, je crois qu'ils se sont dit "elle est chelou cette fille."
Depuis quand, parce qu'on s'embrasse, on est officiellement en couple ? Hein ? J'vous le demande moi. C'est quoi ce bazar ? J'en connais certains et certaines qui embrassent des gens à tout bout de champ. Ils sortent avec pleins de personnes alors !! N'importe quoi. Je ne suis pas d'accord. Embrasser quelqu'un, ça n'engage à rien. Coucher non plus, voire encore moins. On dit bien "un coup d'un soir". Et puis heureusement qu'on ne sort pas avec quelqu'un dès qu'on l'embrasse, parce que moi j'vous dis la misère !! On embrasserait plus personne. On y réfléchirait à deux fois. Je dis pas que c'est forcément mon cas. J'embrasse pas à tout bout de champs (j'aime pas qu'on me touche, ça aide pas). Mais à chaque histoire, je prend le temps de discuter de la chose. Ce n'est pas parce qu'on a passé un bon moment avec quelqu'un que ça implique forcément d'être en couple. Ça se prend à deux cette décision. Il faut être un minimum sur la même longueur d'onde. Je crois. Et puis ça pose les choses. Je trouve ça important moi.
Alors bon, je comprend que pour certains, du moment qu'il y a embrassades (voire bisous baveux dans certains cas .. Beurk.) ils se considèrent en couple, mais j'aimerais bien qu'ils arrêtent de critiquer à tout va ceux qui ne voient pas la situation du même oeil. Bande d'intolérants !

Sur ce, j'me tire chercher le gars quej'embrassemaisavecquijesuispasofficiellementencoupleparcequonenapasencoreparlé. Et je suis déjà en retard, alors la musique, vous pouvez vous brosser ! (Nan je déconne, je mets ça avant la fin du week-end.)

Bel Plaine - Summer Ends

lundi 8 avril 2013

Hommage à Fernande.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma copinette Fernande. Alors je me suis dit que ce serait une bonne idée de lui écrire un petit mot.

Fernande, c'est ma première copine à Lyon. Puis ma première amie. Je m'en souviens comme si c'était hier, elle a été bien plus sociable que moi. Il me semble que c'était dans l'amphi 6 du campus. Assises côte à côte sur nos bancs en bois, elle m'a dit " Il est sympa ton sac" en parlant de l'intérieur à motif écossais. Et c'est là que tout à commencé.

Je ne pourrais pas trop parler de l'évolution au fil de ces trois ans, mais je crois qu'on a vraiment commencé à se voir en dehors de la fac quand on n'était plus dans le même amphi, car plus dans la même branche.
Par contre, ce que je peux dire c'est que je ne me vois pas mon quotidien sans elle, ni mes week-ends à Lyon. Je ne me vois pas ne pas partager mes joies, et aussi mes chagrins. Et les siens. Pas forcément les gros, mais aussi les tous petits. Ce qui fait le quotidien.
Je ne vais pas en rajouter trois tonnes, parce que finalement, je crois que nous n'avons plus besoin de mots pour nous comprendre. Je vais juste dire ceux-là : ma Fernande, je t'aime !

Sean Paul - She Doesn't Mind.

mardi 2 avril 2013

Cunégonde. Sa vie, Part One.

Nom d'une pipe ! Mais c'est qu'il fait beau ! Le soleil se montre enfin. La grisaille se tire. Elle est en procédure d'expulsion. Quelle JOIE.
Le soleil me mets de bonne humeur, rien de très original. Cependant, celui-ci me donne envie d'aller courir (nue dans des herbes hautes, en pleine campagne, peut-être même dans un champ de tournesol, ou de blé. Au choix.), d'aller voir mon mec, d'aller voir mes pines-co, de monter à Fourvière, au Sacré Coeur, d'aller rêvasser sur dans un parc quel qu'il soit.

Le soleil c'est la vie. Le soleil c'est la renaissance après l'hiver. Il me donne des ailes, il me donne envie de me lever le matin. Je lui voue un culte sans limite. Je suis en adoration. Rien que ça. (si vous ne m'aviez pas déjà pris pour une cinglée, je pense que là c'est fait ..)

Malheureusement, dès que les premiers rayons de soleil montrent le bout de leur nez, je me sens frustrée. Parce qu'après les cours, il faut rentrer. Il faut bosser (je bosse dur vous voyez bien), et puis surtout, ici, personne n'est très motivé pour aller se poser au soleil. A rien faire (j'ai une maitrise de procrastination, j'attaque ma thèse prochainement). Et comme je me fais toujours emmerder quand je suis toute seule (ma vie est dure comme dirait l'autre), je préfère m'abstenir. Après on va dire que je suis désagréable, agressive et pas très sociable comme fille. GENRE.
J'attends donc patiemment le week-end : je reprend mes droits sur mon balcon. Mon territoire. Mon royaume. En attendant, je m'en vais travailler (réellement cette fois-ci) et je vous dit à Tantôt mes Belettes. <3

Gym Class Heroes - Ass Back Home.

Une musique qui a un sens particulier. Elle me rappelle un moment particulier.  Une personne particulière. Et par la force des choses, une année entière. Typiquement une mine émotionnelle. Et pourtant je ne suis plus attachée. Mais je crois que certaines choses, certains sentiments sont tellement forts, tellement uniques, que malgré le temps, on ne peut pas oublier. Je ne peux pas oublier. Et je ne veux pas. Il y a des personnes qui changent une vie. On ne rencontre ce genre de personne qu'une seule fois. Et du haut de mes 24 ans et demi passés, je suis certaine d'avoir rencontré la mienne. Je suis fière que ce soit lui. Même si aujourd'hui tout est différent, et que je dois vivre sans lui. Alors certes j'ai eu mal, mais j'ai appris tellement de choses. Sur la vie, sur moi, sur le monde que je ne regrette aucun instant, aucune parole échangée. Nos rencontres n'étaient pas exceptionnelles, mais je les attendais avec impatience. Rien d'exceptionnelle pour les autres, de leur point de vue. Mais du mien, j'avais le sentiment de m'élever. D'en ressortir changée. Différente. J'avais le sentiment d'être particulière. Et cette fois dans le bon sens du terme. Pas juste décalée, en marge. Je me sentais libre. Non pas qu'avec mes amis je ne me sens pas libre, mais c'était différent. Je n'avais pas peur d'être jugée, ni de poser un nombre incalculable de questions, d'inventer des histoires de poulet, de me faire jolie juste pour deux heures. Je n'avais pas peur de pleurer, de rire à en avoir mal au ventre, d'avoir les yeux qui pétillaient, d'avoir le cœur qui bat à mille à l'heure, de me donner toute entière Je n'avais pas peur de mes émotions. Je n'ai plus peur de mes émotions, de pleurer. De joie ou de tristesse. Il m'a fait comprendre que les émotions étaient un don. Qu'il ne fallait pas en avoir peur, ni les rejeter. Alors je les ai pris à bras le corps. Sûrement pour ça que j'ai eu si mal. Que j'ai eu tant de difficultés à m'en détacher. A le laisser partir. Parce que j'ai tout pris dans la tronche, d'un coup, sans que je le vois arriver. Parce qu'aussi je ne comprenais pas. Mais finalement, je crois que ça m'a bien rendu service. C'était peut-être ça la leçon à en tirer. Devoir se relever, même quand on ne comprend pas. (Et je me rend compte, que ça m'a servi il y a un mois. Une sale histoire. Avant j'aurais eu besoin de tout comprendre, d'avoir des réponses précises à toutes mes questions. J'aurais voulu qu'on fasse face à mon incompréhension. Mais cette fois je n'en ai pas eu besoin. J'ai dit les choses, et je suis partie. Sans me retourner. Sans attendre de réponses qui n'arriveraient sûrement jamais. Je n'en ai pas eu besoin. Parce que j'étais plus forte que ça)
Évidemment, après qu'il soit parti, j'ai eu le sentiment d'errer. De plus trop savoir ce que je foutais là. Je me suis sentie perdue. J'aurais tout fait pour qu'il revienne, pour qu'il me réponde. J'ai pleuré des jours. J'ai mis des mois à m'en remettre, sans que les autres comprennent pourquoi ça m'affectait autant, comment il avait pu laisser un trou aussi béant. Pour certains ça n'était pas envisageable d'être aussi affectée. Et même si aujourd'hui je vis sans lui, je ne passe pas une journée sans penser à lui. Sans me demander ce que je ferais aujourd'hui si je ne l'avais pas croisé. C'est une certitude, je ne serais pas dans cette école. Je serais en master de biochimie. Sûrement à me demander ce que je fou là. Sans être bien convaincue que j'aime ce que je fais. Grâce à cette rencontre, j'ai changé beaucoup de choses. Je me suis affirmée, j'ai décidé de tout plaquer, ma vie et mes amis pour tenter cette école. Parce qu'il m'a donné confiance en moi. Il ne m'a jamais dit "tu es capable de le faire, fais le". Il ne m'a jamais dit ce que je devais faire, ou pas faire. Il m'a juste demandé ce que je voulais faire. Moi. Ce que je voulais dans ma vie. Qui je voulais être.
J'ai encore du mal à ne pas lui écrire. J'effacerais son numéro un jour. Mais j'ai encore trop de questions. J'ai encore besoin de savoir qu'il est pas trop loin. Que même si j'ai besoin, et qu'il ne répond pas, je sais qu'il sait. Je sais ce qu'il me dirait. " Je ne te considère pas comme une looseuse. Je ne te le permets pas". J'ai bien compris la leçon. Je me battrais pour ce que j'aime. C'est ce que je fais en ce moment même. J'ai mal d'être partie. J'ai mal d'avoir laissé mes amis. Je me dis que si je n'étais pas partie, les choses auraient été différentes. Ma dernière histoire ne se serait pas passée de cette manière. J'aurais peut-être eu moins mal. Mais soyons clairs, je ne regrette absolument rien. Je me pose juste parfois la question. Et ensuite je me dis que je n'aurais pas pu être plus heureuse qu'aujourd'hui. Que les évènements de ces derniers mois n'auraient pas eu lieu. Que je n'aurais pas pu me rendre compte à ce point que mes amis sont des gens formidables. Qu'ils sont les meilleurs du monde. Je ne serais peut-être pas si forte aujourd'hui. Même si je dois avouer qu'être forte, c'est fatiguant. Que j'aimerais ne pas avoir à vivre toutes ces choses qui me font souffrir. Mais sans souffrance, pas de bonheur.
Je crois que la leçon de cette histoire avec lui c'est ça. Ne pas avoir peur de souffrir. Chaque souffrance est une épreuve qui nous rend plus fort. Et n'avoir aucun regret. Ma vie n'est pas parfaite, mais elle me rend heureuse par ces surprises.

PS / Fernande, faudrait peut-être penser à te remettre au boulot. Et à t'ouvrir un compte. Histoire que tu ne sois plus l'Anonyme. J'dis ça, j'dis rien. <3

dimanche 31 mars 2013

Cunégonde et la claque musicale.

Aujourd'hui, dimanche de Pâques. Le seul jour où le chocolat est béni, adoré, par toutes les femmes de la planète ou presque. L'unique jour pendant lequel nous pouvons toutes et tous nous jeter à bras ouverts dessus, nous goinfrer, en manger du matin au soir, sans une once de culpabilité. Sans réfléchir à "un carré ça passe. Deux carrés, je m'arrête au troisième, sinon demain je ne rentre plus dans mon jean, et mon visage est dévasté de boutons."
A Pâques, c'est plutôt du genre " Vasy elle est où la boîte ? Où est passé mon lapin en chocolat ? Et ma poule ? QUI A MANGE MA POULE ?????!" Et gare à celui ou celle qui  a osé dévorer mon chocolat. En gros, à Pâques, chacun pour sa gueule. Celui qui touche à mon lapin ou ma poule, je le défonce. Est-ce bien clair ?

Oui donc, revenons-en à nos lapins. Le chocolat, c'est son jour de gloire aujourd'hui. Une fois par an. Le reste de l'année, il est considéré comme un traitre. La plupart le déteste, il fait grossir, mais c'est tellement bon.
C'est donc pour ça que j'ai décidé depuis un petit moment, à ne pas lésiner sur les moyens : une tablette tous les jours, voire tous les deux jours. Je fais le pleins de magnésium. En attendant que le soleil pointe son nez, j'ai le temps de prendre à peu près 10 kg dans chaque fesse. Ça va j'suis large. Mais enfin, un peu de soleil et moins de chocolat ce serait pas du luxe.

Four Tet - Plastic People


samedi 30 mars 2013

Cunégonde en crise.

Cunégonde est en pleine crise existentielle. Elle revient donc plus tard.
Bon week-end de Pâques mes lapins.

Ben Harper - Amen Omen


mercredi 27 mars 2013

Concert. Episode 2

Bonjour les Loupiots. Beaucoup de choses à évacuer aujourd'hui ! Préparez vous donc à un roman. Si vous avez le courage, prévoyez carrément une plage horaire dans votre emploi du temps.

Hier soir, j'étais une fois de plus au Trianon (je devrais prendre un abonnement à cette salle tellement). Première partie Mystery Jets, puis Mumford And Sons. Mystery Jets je ne connaissais pas vraiment (voire pas du tout, à part quelques unes entendues dans le salon de mon Bouchon), mais ma potesse avec qui j'étais a kiffé la bamboula. Moi j'ai plutôt kiffé pour la suite. Mumford And Sons. Extase, Orgasmique, je suis partie loin. Quand les places ont été mise en vente, elles sont parties tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Par contre j'ai bien compris que j'avais vraiment les boules que ce soit complet. J'ai voulu hurler, pleurer, me rouler par terre, mais finalement, j'ai décidé de préserver ma dignité. Alors quand ma copinette m'a dit "Si mon autre copine peut pas venir, tu es mon +1, je t'emmène voir MJ et M&S, ça te va ?" " OH PUTAIN" Voici ce qu'a été ma réaction. Ensuite j'ai prié, imploré les dieux de l'univers, j'ai même supplié le destin. Et celui-ci a été clément. Je me suis sentie privilégiée, la plus chanceuse de tout Paris. Ouai ouai.
J'avais le coeur qui battait (heureusement en un sens, mais là je l'ai senti dans tout mon corps, même mes orteils c'est pour vous dire). C'était fort, beau, un trop pleins de bonheur, un trop pleins d'émotions d'être là, avec ces gars qui me retournent la tête et le coeur dès que je les entends.
Je dois quand même avouer que j'appréhendais. J'ai écouté cet album tout l'été. Il me rappelle beaucoup de choses. Certaines dont j'aimerais ne pas souvenir. J'ai bien cru que j'allais craquer à peu près 15 fois (chaque début de chanson en somme), mais rien n'est sorti. Tant mieux de toute façon, parce que deux bières dans le nez, et je peux vite me retrouver comme un arrosoir, voire carrément le tuyau d'arrosage.
Bref, moment particulier, que je n'oublierais pas de sitôt.

Et puis ce matin, gros moment d'angoisse. Cours d'anat palpatoire, on a attaqué le bassin. Alors comment vous dire. Me faire toucher, ça va, et encore que. Des fois je galère, même pour un bras, une main. Mais alors toucher et en plus la région du bassin, je ne vous explique pas la panique. C'est simple j'ai fait l'impasse sur pleins de choses, je n'ai pas regardé mon binôme. Elle a du passer deux heures exécrables. La pauvre.
J'ai quand même appris des trucs, je ferais sur quelqu'un que j'arriverais peut-être à toucher. Un jour.
C'est affreux c'est situation. Parce que je flippe ma race à l'idée de devoir toucher quelqu'un, mais à côté de ça, je suis en grosse crise de manque de papouilles et de contact. Je commence à avoir du mal à gérer cette grosse (que dis-je, énorme, incompréhensible) contradiction. Je me dis que ça va me passer. Je me dis ça depuis plus d'un an maintenant. Ça commence à faire long. Je le vis de plus en plus mal.
Et puis ça va pas me passer tout de suite, vu les gros questionnements existentiels qui m'empoisonnent la vie en ce moment. 

C'est la joie aujourd'hui hein ! Heureusement qu'il y avait Mumford And Sons pour me faire un peu rayonner !! Demain ça ira mieux. Sans aucun doute.

Pour la musique, on repassera plus tard, je suis encore dans l'illégalité aujourd'hui, je ferais ça ce soir.
Sur ce, bonne journée ensoleillée (ou presque, on tient le bon bout).

lundi 25 mars 2013

La résurrection

P****n les gars, abusé, j'ai survécu. Bon je fais pas encore la fière (quand je rigole, c'est pas la panade, je manque de m'étouffer à chaque fois. Et comme je suis entourée de dindes, c'est pas facile tous les jours moi j'vous l'dis.) mais d'ici quelques jours c'est bon, j'aurais repris du service. En attendant, je continue de râler. Tout de suite, démonstration.

Ma semaine commence bien, je devais avoir cours, et le prof se pointe pas. Et puis évidemment je n'avais que ça comme cours. ÉVIDEMMENT. Et je déteste me lever pour rien. Ça me blase plus qu'autre chose. Du coup, je suis allée dépenser mon fric, vider mon compte en banque, frôler l'interdit bancaire pour acheter des trucs inutiles. Beau, mais inutile. On ne se refait pas. J'ai quand même rangé ma chambre hier, et je m'étais fait la réflexion (pas plus tard qu'hier du coup, c'est dire si ça date ...) que peut-être, j'avais assez de fringues ... Ou pas hein.

Et sinon, j'ai été sociable aujourd'hui. J'vous jure. J'ai mangé avec des gens de ma promo à qui je ne parlais pas. Elles sont gentilles (j'ai jamais dit qu'elles ne l'étaient pas, mais je parle à personne, sauf une petite petite dizaine. Le reste je m'en balance un peu quoi), du coup peut-être que je vais leur parler encore. C'est pas encore tout à fait sûr. Je me tâte. Je me pose la question. Je réfléchis. Le suspens est de taille.
Je parle de ça pour une bonne raison (à mon sens en tout cas). Elles m'ont sorties "Tu caches bien ton jeu. On dirait pas comme ça, que t'es sympa" (je vous le fais en gros, parce que la conversation a pris un peu plus que 3 secondes et demi). Oui donc si en fait, je suis sympa comme fille. Je suis peut-être un peu associable, mais ça veut pas dire que je suis méchante. Tu vois la subtilité ? Cependant, je peux comprendre : je ne cherche pas à m'intégrer dans ma promo, je vais pas aux soirées, et quand ça va pas, je garde mon casque sur mes oreilles toute la journée et gare à ceux qui viendraient me déranger. Donc vu comme ça, ok. Mais on vous a jamais appris que pour connaître vraiment quelqu'un il fallait creuser un peu ? Je vais pas sourire à tout le monde toute la journée. C'est pas mon genre.

Et qu'y-a-t-il de mieux que quelqu'un qui s'illumine quand on vous croise ? J'en ai connu des comme ça. Je pense à un en particulier. Au premier abord, un peu rustre, pas très aimable. Et à chaque rencontre c'était pareil. Mais dès qu'il s'approchait, son visage s'éclairait. Ça vaut tout l'or du monde. De voir que c'est à ton contact que la personne en face de toi s'illumine. Et je me rends compte que j'ai de plus en plus tendance à être comme ça. Alors ne vous étonnez pas, j'ai toujours l'air de faire la gueule, mais quand je croise quelqu'un qui compte, mon être entier s'illumine.

Enfin bon, tout ça pour dire que j'essaye de le prendre bien (le fait que finalement, je suis peut-être pas une espèce de peste qui se croit mieux que tout le monde et qui parle à personne). Mais aussi que je vais rester comme je suis. Si les gens veulent me connaître, et bien ils n'auront qu'à venir, et creuser un peu. Parce qu'avant, je souriais à tout va, j'allais un peu plus vers les autres, mais je me suis rendue compte que de cette manière, on attirait aussi et surtout les boulets. J'ai donné, merci bien.
Je reste donc fidèle au vieil adage : "Mieux vaut être seule que mal accompagnée". En amitié, comme en amour.

Macklemore & Ryan lewis - And We Danced
(Vous seriez tous, tellement si gentils, si pour mon anniversaire, vous vous cotisiez pour m'acheter cette merveille de tenue dorée. Cette petite combinaison brillant de mille feux m'irait à ravir sans aucun doute. Merci.)

samedi 23 mars 2013

Cunégonde et l'honnêteté.

Parfois je me demande. Est-ce que je suis trop cash/directe/honnête ? Est-ce que je dis les choses sans assez de tact ?
Lorsque quelqu'un me dit un truc auquel je ne sais pas quoi répondre, dans certains cas, au lire de dire "je ne sais pas quoi dire", je ne réponds pas. Et c'est ce que j'ai pile poil en ce moment même. Sauf que cette fois, c'est moi qui dit les choses. Et on ne me répond pas. Alors je me demande. Est-ce que je suis la seule à faire ça ? Et surtout, est-ce que je devrais revoir ma façon d'aborder les autres, et de leur dire les choses ? Que ce soit pour du " tu me plais/tu ne me plais pas" ou du "t'es relou en ce moment" ? 

Vous dites toujours tout, de manière honnête, et surtout de la même manière à tout le monde ? On doit forcément s'adapter à la personne en face de soi. On est sûrement plus direct avec ceux qu'on ne connait pas, plutôt qu'avec nos proches (perso, les gens qui viennent m'aborder alors que je suis tranquille pépère, ils sont bien reçus. En général je les agresse). Quoique, on n'est pas censé pouvoir tout dire à nos proches sans avoir peur d'être jugé ? Je dis bien "censé", parce que je me rends compte que ça ne fonctionne pas toujours comme ça.

Et puis, vous réfléchissez toujours à tout ce que vous dites ? Parce que moi pas du tout (et certains en ont pris pour leur grade, 'paraît que j'ai pas de tact .. ). Quand j'ai envie de dire un truc, en général je le dis (surtout quand il s'agit de sentiments). Sauf, par exemple, quand quelqu'un autour de moi me gonfle et que je sais que c'est passager (c'est toujours passager, mais je suis incapable de rester tout le temps avec les mêmes personnes sans avoir l'impression au bout d'un moment, d'étouffer.Il y a forcément un moment où je vais avoir besoin d'air. Même si je les aime d'amour et d'eau fraîche), alors je dis rien, j'attends que ça passe. Parce que je sais combien ça peut être désagréable et foutre en l'air une relation de n'importe quelle nature que ce soit, quand on commence à dire "En ce moment j'étouffe, laisse moi tranquille". Sympa hein ?

Avec mes amis, ça passe toujours, j'arrive toujours à prendre sur moi. Par contre, dès qu'il s'agit de mon mec, le tact, il peut toujours se brosser. Je ne sais pas pourquoi je n'y arrive pas. Peut-être que c'est que considère que dans un couple on doit avoir confiance en l'autre, et quel meilleur moyen que la franchise ?
Je pourrais très bien être franche et y mettre la forme, mais moi quand on me fait ça, j'ai toujours l'impression qu'on me raconte n'importe quoi. Genre la grosse entourloupe. Du coup, le direct, sans prendre de pincettes, je préfère.

Jusqu'à présent, il n'y a que mes mecs qui m'ont dit que je manquais de tact, mes amis ne me l'ont pas encore reproché. Alors tant qu'eux ne me diront rien, je crois que je n'ai pas de raison de changer, et qu'ils continueront à prendre pour leur grade. Messieurs, vous êtes prévenus ! (Et puis sinon enchantée hein)

Radical Face - Ghost Towns


vendredi 22 mars 2013

Les chroniques de Fernande.

Ce soir, vous n'allez point lire Cunégonde, mais Fernande. Ouai, parce que je suis une fille sympa, et que je partage mon espace. J'aime bien partager moi. Donc .. Bruits de tambours ... Et Tadaaaaaaaaam ! Ma copine la Fernande s'est sentie l'âme écrivaine et a décidé de vous faire part de ses pensées. Une ovation s'il-vous-plait !

La boite de Pandore
Tous les soirs, c’est la même histoire. Je me demande où j’ai trouvé l’énergie pour arriver jusqu’ici. Et je me dis, que non demain, ce ne sera pas possible, que je ne serai pas capable de me réveiller. De me lever pour affronter la journée, de sourire aux gens, de continuer mes études. C’est trop dur le soir, je pense être arrivée au bout de mes forces. J’ai même épuisé mon quota de larme ce soir encore.
Et puis le soir, c’est le moment de l’introspection, et je ne sais pas vous, mais moi c’est jamais à la hauteur de mes attentes. Pas assez ceci, trop cela, pas assez bien pour machin, pour assez là pour truc. Ce soir je me connais, je vais me faire la morale, parce que tout à l’heure j’ai osé pleurer sur mon sort pour des raisons futiles alors qu’un de mes proches au téléphone pleure pour de vrai raison, ça je ne m’en suis même pas occupée. Futile vous dites ?
Et c’est bien beau d’être malheureuse comme ça, mais si seulement j’avais des raisons de l’être. Je veux dire des raisons valables. Mais peut-on légitimer le malheur ? Le quantifier ? Comment peut-on dire, oh oui toi tu as le droit d’être plus malheureux que lui.
Parce qu’on a tous nos soucis sont tous légitimes, et nous accaparent. J’ai des amis, des vrais sur lesquels je peux compter, mais ils ont aussi leur vie, et leur soucis à régler. Alors je me retrouve souvent seule. Mais n’est-ce pas ainsi que je dois m’en sortir ? Réussir à me relever de tout ça, de croire à nouveau à des jours meilleurs. Pour pouvoir enfin les vivre.
Alors vivement, c’est peut être ça finalement qui me fera lever demain, l’espoir.

jeudi 21 mars 2013

Cunégonde qui délire.

Chers tous. Aujourd'hui, c'est peut-être la dernière fois que vous me lisez. Oui, je suis au bord de la mort. Coincée au fond de mon lit, ma tête et mon corps divaguent. Le delirium n'est pas loin, il rôde, il me guette.
Je profite de mes dernières forces pour vous livrer mes dernières lubies, envies, idées.

Hier on m'a dit " Bois du thé, ça purifie". Ais-je besoin d'être purifiée ? Mes idées, ma vision de la vie est peut-être un peu particulière (je considère que mieux vaut se prendre un mur que rien du tout. Je vous sens un peu dubitatif, je m'explique : je préfère avoir mal et vivre les choses, plutôt que de me protéger et ne rien vivre du tout. On sait ce que représente le bonheur quand on sait ce que représente le malheur. Une personne qui a souffert verra plus facilement le bonheur. Elle prendra juste, sans poser de questions. A mon sens. Tout le monde n'est pas d'accord avec ça. J'en ai rencontré qui préféraient ne pas vivre pour ne pas avoir mal. Je pense que l'on passe facilement à côté de beaucoup de choses lorsque l'on pense de cette manière.) mais je suis bien contente de penser comme ça. L'inconvénient, c'est que je me suis pris beaucoup de murs (mais enfin, je ne me suis pas encore cassée le nez, tout va bien, je vous rassure). C'est le risque.
Mais le risque vaut quand même vachement le coup quand on se réveille le matin en se disant "Ahhhh je kiffe ma viiiiiiie, elle est belleuuuuuu, je l'aiiiiiime, je m'aiiiiiiiiime, tout va bieeeeeeeen" (même quand il fait moins 10°C dehors, gris, moche et qu'on sait pas comment se fringuer). Quand on a compris que la vie c'est un peu donnant-donnant, qu'on est prêt à avoir un peu mal pour être heureux, et bien on est quand même vachement plus heureux non ? Évidemment, il ne faut pas vivre en se disant " plus j'ai mal, plus je serais heureux". Je ne pense pas que ça marche comme ça. Bien qu'on connaisse tous l'expression "la roue tourne" (elle tourne ok, mais elle peut tourner seulement d'un quart, ou de la moitié, ça fait réfléchir. N'allons pas chercher le malheur exprès, n'exagérons pas).

Donc j'ai décidé un truc, depuis le fin-fond de mon lit. Je n'étais pas bien sûre avant. Je vais tenter le coup. Me laisser vivre. J'ai carrément peur de me prendre une grosse patate. Vous savez peut-être pas de quoi je parle en fait. Je cause avec un homme qui me plait bien (Ayé j'ai lâché le morceau, je prie pour que JA-MAIS il ne tombe sur cette phrase). Alors je vais me laisser vivre. Bien que ça fasse à peine trois semaines que le ciel me soit tombé sur la tête, et que je pensais mettre à peu près des jours, des semaines (voire des mois) à m'en remettre, je m'en rends compte que je peux passer une journée sans y penser. Par contre, une journée à ne pas penser au Loutron (ce sera plus simple d'en parler ainsi, je vais quand même pas vous dire comment il s'appelle, ça va hein !) c'est impossible. Non vraiment, je crois qu'il me plait bien. Il maîtrise le mot. J'aime. Bon tout ça pour dire que, je vais peut-être cette fois, arrêter de penser (ça me parait pas bien difficile vu la fièvre que je me tape, elle me retourne la tête cette connasse. Si je me prend un mur, le coupable est tout trouvé. Ce sera elle) et voir comment ça se passe. Vous allez avoir du potin mes chatons. Oui oui oui. Ne me remerciez pas, ma vie est souvent, toujours même, comme les Feux de l'Amour, voire pire. Ma vie sentimentale, c'est le grand 8.

Arctic Monkeys - Dance Little Liar



PS : Au cas où, Fernande je te lègue mes fringues. Tout est à toi. Bien amicalement.

mercredi 20 mars 2013

Cunégonde et ses réflexions.

Je pense beaucoup. Même si en ce moment un peu moins, j'ai besoin d'un peu de légèreté dans ma tête. Du coup, j'essaye de penser un peu moins que d'habitude.
Mais je pensais à quelque chose ces derniers temps. Rapport à mes différentes histoires. (non pas que j'en ai eu quinze mille, mais peut-être suffisamment pour faire un petit point à un moment où je me retrouve seule et que je me demande ce dont j'ai envie.)
J'ai en tête l'histoire d'une amie qui, lorsque je lui ai proposé de sortir le soir même,m'a dit qu'elle devait d'abord demander à son mec.
Mon dernier mec m'avait racontée qu'il n'osait pas tout dire à sa copine d'avant moi.
Quand j'étais plus jeune, je n'aimais pas que mon mec sorte sans moi, et je n'aimais pas sortir sans lui.

Et depuis, j'ai grandi. Je me suis rendue compte de beaucoup de choses. La première étant : ton mec, c'est pas toute ta vie. Ton mec, une fois qu'il en a marre, il se tire.
La deuxième, c'est que lorsqu'on me dit "Fais pas ci, fais pas ça" j'ai envie de faire tout l'inverse, même si à la base, je n'en avais pas envie.
J'ai donc réfléchi. Être en couple, qu'est ce que ça veut dire exactement ? Quand je regarde autour de moi, j'ai le sentiment que c'est faire beaucoup de concessions. C'est s'enfermer dans une vie à deux, c'est moins sortir, parce que l'autre ne sort pas. C'est moins sortir parce que l'autre est jaloux. C'est aussi tout partager. Se sentir presque obligé de tout dire à l'autre. Et je dois avouer que c'est un peu ce qui m'arrivait. Avant, j'avais tendance à me refermer sur mon couple. Mais je me suis rendue compte au bout d'un moment (et il n'y a pas si longtemps que ça d'ailleurs.) que ça me pourrissait presque la vie d'être en couple dans des conditions pareilles.
Alors pour le dernier, j'ai décidé de faire les choses différemment. Je ne disais plus rien ou presque. Chacun sa vie en soi. L'avantage c'est que moi j'étais dans une ville, et lui dans une autre, à environ deux heures de train. Donc pour le chacun sa vie, ça facilite beaucoup.
Avec cette relation, j'ai appris à ne pas être jalouse, j'ai appris ne pas m'occuper de ses affaires quand je n'étais pas là. Je n'étais pas sa priorité, il n'était pas la mienne. Et il n'a jamais été plus important que mes amis (et j'ai bien fait). Quand il me disait qu'on ne se voyait pas (alors que ça faisait deux semaines qu'on ne s'était pas vu), je disais d'accord. Je trouvais ça cool qu'il voit ses potes, qu'il ait une vie sociale. Chacun sa soirée, chacun son groupe de potes, on se retrouvait après. Et parfois, on se retrouvait chez un couple d'amis communs pour une soirée.

Le problème, c'est que je n'aurais pas du lui faire confiance. Pour pleins de raisons. Alors je me demande si cette manière d'être en couple en est la cause ou si c'est juste lui qui n'était pas digne de confiance.

Mais je ne me revois pas faire marche arrière. J'ai vraiment compris qu'on ne pouvait se sentir bien dans sa relation, que si on se sentait libre. En fait, être en couple, ça devrait ressembler à une relation d'amitié, mais avec le reste en plus. Dans une relation d'amitié, on se sent libre. Et j'ai du mal à comprendre quand est-ce que tout bascule. A quel moment on se permet de dire à l'autre "Non je ne veux pas que tu fasses ça". A quel moment on accepte que l'autre nous le dise. Et à quel moment on accepte de devenir la priorité de l'autre, face à ses amis.
Être en couple, c'est être amoureux. Rester avec quelqu'un, c'est se sentir épanoui. Est-ce qu'on est vraiment épanoui quand on fait beaucoup de concessions ? Où est la limite ?

Demain, j'essaye d'être mon sérieuse ;)

Skrillex - Scary Monsters And Nice Sprites




dimanche 17 mars 2013

Cunégonde et les dimanches ensoleillés.

Je n'aime pas le dimanche. Ici ou ailleurs. Encore moins quand je ne suis pas dans ma ville de cœur. Encore moins quand il pleut, qu'il grêle, qu'il fait gris, et qu'il fait froid. Encore moins quand t'as pas de mec. Encore moins quand ton dernier mec te manque beaucoup trop. Parce que ce jour te fait penser à tous les dimanches, tous les samedis, tous les week-ends de fou que tu as passé avec lui. Ca te fait penser à l'été, aux câlins, aux caresses, au reste. Le pire c'est quand tu sais qu'il en ce moment même avec l'autre. Qu'il pense sûrement pas à toi, qu'il t'a déjà oublié depuis belle lurette.

T'essayes de te persuader que la journée va passer vite, que t'as des tas de trucs à faire, que t'es une fille overbookée. Mais tu fais seulement genre parce qu'en fait, même si tu avais prévue des trucs, t'en as rien à foutre, et l'envie manque.
Mais comme t'es un peu courageuse, tu te bouges le cul, tu fais des cookies que tu vas dévorer comme une goinfre, tu regardes des séries toute l'après-midi, ton chat sous le bras. T'écoutes de la musique, tu tentes de t"intéresser à la conversation HYPER passionnante que ta mère essaye d'avoir avec toi, jusqu'à ce qu'elle finisse pas abandonner.

Aujourd'hui Cunégonde n'a qu'une envie : se foutre dans son lit, et hiberner. Je sais, hiberner c'est pour l'hiver, mais Cunégonde en a rien péter que ce soir pour l'hiver. Ça peut très bien s'appliquer à un mois de mars pourri, où le soleil te fait des fausses joies, des ascenseurs émotionnels du style : "J'arriiiiiiiiiiive, je suis là, il fait beau, il faut chaud, touuuuuus en débardeur ! Vous allez bronzer, vous allez retrouver le moral grâce à la vitamine D ! Youpi Tralalaaaaa " et d'un coup sans prévenir " Bande de cons ! J'vous déteste, vous ne méritez pas mes rayons, allez tous vous faire voir ! J'me tire !!". Et là, c'est la débandade. Il neige, il vente, il grêle, il fait froid, très froid. Tellement que ta mère recommence à faire de la soupe.

Dites moi ce que je dois faire pour que le soleil revienne. La danse du soleil ? Je ferais, pas de problème. Je peux même arrêter de râler s'il faut, sourire tous les jours, être aimable avec tout le monde, dire bonjour, dire au revoir, mais par pitié. DU SOLEIL. Ça rendra mes dimanches moins difficiles : je les verrais même pas passer, étendue sur mon transat, de la musique dans les oreilles et un bouquin sur Guillain-Baré.

Electric Guest - Under The Gun





samedi 16 mars 2013

Cunégonde et les BS.

"Un conseil : ne va jamais sur le site Ben Simon sans craindre la frustration extrême de ne pas pouvoir toutes les acheter". SMS envoyé à 23h14 ce soir même à mon amie Fernande.
 Je faisais mon petit tour hebdomadaire (voire quotidien selon mon humeur et l'humeur de mon compte en banque) sur mes sites favoris de shopping, et là ... Mourrance. Je pense que cette image, je vais l'accrocher au-dessus de mon lit. Pour que mes nuits soient plus douces.



En vrai, les chaussures, j'adore. Je ne sais absolument pas résister à une paire qui m'appelle. (Oui les chaussures sont des sales fourbes qui savent très bien me culpabiliser.) Je ne sais pas non plus comment font ceux qui n'ont qu'UNE SEULE PAIRE. Vraiment, je ne comprend pas. Toutes les fringues d'un placard ne peuvent pas aller avec une seule paire. Il y a forcément un moment où ça va être moche.
Ça et puis, changer de style quoi. J'aime passer du style hippie au style pouf en l'espace d'une nuit.
Les chaussures, elles ont la capacité de te changer une tenue du tout au tout. Une petite robe noire avec une paire de ballerines/bottines, ce n'est pas du tout le même rendu. La chaussure finalise la tenue, elle la sublime.
D'où la trentaine de paires au bas mot en ma possession. Et j'en veux toujours plus. Je ne me lasse pas. Chacune a son propre style. Une couleur différente. Pour l'été, pour l'hiver. Avec une robe, un jean. En tissu, en cuir.

Si vous aimez Cunégonde, achetez lui des chaussures, elle vous baisera les pieds. Sur ce, bonne nuit mes loutrons.

Why - These Few Presidents


vendredi 15 mars 2013

Cunégonde et les victuailles.

Sur avis précieux de son agent, Cunégonde aborde ce soir le sujet de la boustifaille. Grand sujet. Que dis-je, le plus grand de tous peut-être, avec la musique. Déjà, j'ai une excellente raison : si on ne mange pas, on crève. Bon ok, on peut faire la grève de la faim sans décéder tout de suite. Mais ça compte pas.
Moi j'vous parle de la bouffe, substance indispensable de la santé mentale. Autour de moi, tout le monde parle de bouffe tout le temps. ( Bon faut dire aussi que je choisis PEUT-ÊTRE mes amis. Ok, si les gens aiment pas manger autant que moi, c'est pas mes potes. Même pas j'leur parle à ces nazes !)

Vous connaissez tous le moment où la nourriture devient une raison de vivre ?! Quoi non ? Vasy dégage de là, même pas t'as le droit de lire la suite ! Si oui, Cunégonde t'autorise à rester.

Je suis une mangeuse à part moi. Je mange en continue, toute la journée, à n'importe quelle heure. Quand je me lève, quand j'arrive à l'école, à la première pause, à la pause du midi, à la pause de l'après-midi, en rentrant (là c'est carrément un repas que j'me fais), le soir, et des fois avant d'aller dormir. Et le dimanche matin, je me réveille parce que j'ai faim. Allez comprendre. Le pire c'est qu'on pourrait croire que je suis grosse. Que nini, c'est plutôt la guerre dans le sens inverse : les kilos veulent pas de moi cette bande de cons. Je dois être trop intelligente : mon cerveau utilise pleins d'énergie (ATP tout ça tout ça..) du coup tout la bouffe passe dans le cerveau. En gros. J'vous simplifie la chose.

Je suis aussi une obsessionnelle de victuailles, comme la musique. Je peux manger pendant trois semaines un kiwi tous les matins, tous les midis, tous les soirs (après on s'étonne que je sois excitée), et après, d'un coup,  je deviens blasée du kiwi. Je peux manger une tablette de chocolat entière tous les midis pendant un mois, et en trois jours oublier son existence pendant six mois.

Quand je stresse, je mange.
Quand je suis heureuse, je mange.
Quand j'ai peur, je mange.
Quand je m'ennuie, je mange.
Quand je suis fatiguée, je mange.
Quand je retrouve mes amis, on mange.
Par contre, quand je suis vraiment très très mal, genre la fille la plus malheureuse de la terre, j'arrête de manger. Mais heureusement, ça n'arrive pas souvent. Je fais partie des gens qui, s'ils ne mangent pas assez bien, s'ils sont frustrés, dépriment. Même plus un sourire, même plus envie de parler. Le vide. Le néant.
Mais quand je mange bien, je suis la fille la plus heureuse du monde.
Ramenez moi un éclair au chocolat, un gâteau au kiwi,du fromage et du pain, des rillettes de poisson, des lasagnes, un tartare aux deux saumons, et je tombe amoureuse. Illico presto.

Boy - Skin





jeudi 14 mars 2013

Cunégonde et les relous râleurs.

Mes petits chatons, Cunégonde avait envie de vous raconter sa life trop méga super cool intéressante ce soir, mais elle savait pas par où commencer. BLA-SANT.
Et là, l'inspiration est venue ! Devant Touche pas à mon Poste. Je sais pas vous, mais moi cette émission j'adore, j'adhère, je surkiffe la bamboula. Pendant un mois donc, j'ai habité chez ma copine la meilleure imitatrice de pouf du monde ouai ouai, et j'ai été O-BLI-GE de regarder TOUS LES JOURS. Il paraît qu'il faut seulement 23 jours pour choper des habitudes. Donc voilà. Maintenant je regarde. Comme un mouton.

Allez je rentre dans le vif du sujet : les gens qui râlent, et ce, à longueur de journée. Ils parlaient de François Berléand dans TPMP, qui passait dans une émission et on le voyait râler. Mais genre tout le temps. Et là je me suis dit : "'tin mais les gens qui doivent me supporter touuuute la journée, tous les jours, toutes les semaines, .. , touuuuuute l'année, mais comment ils doivent péter des câbles !". Je dis ça parce que Cunégonde, c'est une grosse pouf qui râle toute la journée. En vrai, démonstration, avec comme exemple, le matin :
- au réveil : tiiiiiiin j'ai pas envie de me lever, je suis fatiguééééée..
- une fois debout : le sol il est froid, je veux retourner dans mon lit.
- au moment de s'habiller : j'ai rien à me mettre, ça me soule, j'vais encore être fringuée comme une plouc.
- quand je sors dehors : Aaaaaaaaaaaaaaaaah il fait froiiiiid ! C'est quoi ce temps de merde là ?
- dans le métro : Vasy il fait trop chaud là, et puis les gens ils sont trop près.
- arrivée à l'école : Encore ces têtes de cons, p****n j'la sens pas cette journée..
...
- à la fin de la journée : Ouai bah j'avais raison de pas vouloir me lever, encore une journée de merde. 

Voilà, en gros. Cunégonde l'insupportable vous dites ? J'm'en rends bien compte vous savez, des fois je me supporte plus, c'est pour dire. J'aimerais prendre des vacances de moi-même vous voyez le délire ?
Mais râler, c'est un défouloir. C'est ce qui fait passer la pilule. Parce qu'au final, quand on râle à l'extérieur, ça nous soulage à l'intérieur. J'vous assure. Et puis perso, quelqu'un qui se plaint jamais, des fois ça m'énerve. Sa vie elle est parfaite ou quoi ? Moi j'aime bien que mes mecs râlent un peu. Parce que je peux leur dire "vasy mais arrête de râler, t'es relou." Après on s'engueule un peu, et moi j'aime bien qu'on s'engueule. Sinon j'm'emmerde.
Tout ça pour dire que vous devriez essayer un jour. Ou pas, vous risqueriez de perdre tous vos potes s'ils ont pas l'habitude des relous de mon espèce.

Yvan & Alyosha - Easy to love




mercredi 13 mars 2013

Cunégonde et les doudous.

Ne regardez pas cette pauvre Cunégonde avec cet air-là. Elle a eu cours d'anglais, et ils ont fait une enquête sur les doudous, référence à un texte sur le sujet dans le NewYork Times. Alors ça va ! On la regarde avec un autre air !
Les doudous : "Objet transitionnel de l'enfant" d'après Winnicott (pour les incultes, c'est un pédiatre, psychiatre et psychanalyste anglais, qui a bossé sur le développement de l'enfant).
J'ai donc appris que certaines personnes n'ont pas de Doudou, et n'en ont pas eu. Je suis choquée : comment vivre sans Doudou ? A bientôt 25 ans et toutes mes dents, je sais où est mon (mes, en réalité) Doudou. Il n'est pas perdu. Et je peux le retrouver quand je veux. Ma potesse de cours s'est foutue de moi quand je lui ai dit : "Nan mais Allo quoi ! Moi si je perds mon Phoque et mon Balibar, c'est la fin. Genre, destruction totale de mon identité, de mon monde intérieur. Inconcevable." J'ai pas bien compris. Ce que j'ai dit était drôle ? Je me souviens pas bien de mes années où je n'étais qu'une enfant, écervelée sans doute, pleine de niaiserie (tout ça n'a pas encore disparue, 25 ans et je crois encore au Prince Charmant.), mais je crois que j'y étais souvent accrochée. Comme quelque chose d'indispensable à ma vie, à ma sécurité. Quand on a pas de doudou, on a quoi ? Parce que même s'il chlingue la mort, qu'il est plus gris voire noir que blanc (ou toute autre couleur, certains avaient des élans, des chats, des chiens comme animal en peluche), et bien on connait tous les crises que peuvent faire ces sales mioches parce qu'ils ont perdu le leur. C'est que ce truc tout moche et tout déglingué doit être sacrément important.

Perso, je suis déjà une sale fourbe de Maman, j'ai déjà prévu d'en acheter deux pareils à mon petiot ou ma petiote (quand j'aurais trouvé un mari, cela va sans dire, donc un jour, dans 10 ans peut-être.), comme ça je pourrais le laver sans qu'il s'en rende compte. Ou alors je tenterais le "petiot sans doudou", il finira peut-être moins déglingué que sa mère. Ou pas.

Tall Ships - Vessels

Cunégonde et la musique.

Je profite d'avoir une heure de temps libre pour écrire un bout, de manière illégale (les pc sont prévus pour une utilisation pédagogique ici. Je suis en plein épisode de délinquance).
Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour parler musique. Ma passion, ce qui me retient en vie, ce qui me donne envie de me lever le matin.
Donc hier soir, malgré les épisodes neigeux (sortez de votre grotte si vous n'étiez pas au courant), je suis sortie. Si si. J'ai bravé la tempête, la neige, le vent, le froid, la Sibérie quoi. Tout ça pour aller à un concert. Il y avait à peu près 80% de chance qu'il n'y ait plus de métro une fois le concert terminé, mais m'en fou. Je suis une warrior, une dure de la vie (enfin j'essaye en tout cas).
Alors voilà, c'était Of Monsters And Men. Si vous connaissez pas, raison de plus pour sortir de votre grotte. Comment expliquer l'inexplicable ? Des fois j'ai l'impression d'être un peu folle quand je parle musique. La musique, elle me prend aux tripes. Elles me fait bander, elle est orgasmique. Elle me fait planer jusque la stratosphère, voire même jusqu'à la fin de la couche d'ozone. Va comprendre un truc pareil.Surtout un truc qui se ressent, qui se vit, difficile à raconter.
Je suis un peu obsessionnelle comme fille. Par exemple, je peux écouter un seul album pendant un mois. Et rien d'autre. Ou écouter une seule chanson pendant deux semaines, matin, midi et soir. Ça ne me pose pas de problèmes. Sauf pour une chose. Chaque morceau, chaque son que j'ai écouté en boucle, correspond du coup à une période particulière de ma vie. Alors quand par hasard j'en entend une, ça me saute un peu à la tronche, les émotions tout ça. Ma playlist devient peu à peu un champ de mines émotionnelles.
Tout ça pour dire, que hier soir, c'était la bamboula dans ma tête, mon cœur et le reste. Tu prends juste ce que les artistes te donnent. J'ai tendance à fermer les yeux pendant les concerts. Vous allez me dire que ce n'est pas très intelligent de ma part. On va en concert pour voir, pour le visuel entre autre. Bah non pas moi. Moi j'y vais pour les sensations, le truc qui fait qu'une fois sortie, t'as envie d'aller faire l'amour avec ton mec, t'as envie d'aller courir 10 km sous la neige, de dire à tes amis que tu les aimes.
J'ai tendance à aller de plus en plus en concert toute seule. Mais j'appelle tous mes amis. Parce que pour moi, la musique, c'est le partage, et le partage c'est la vie.

Of Monsters And Men - Little Talks - Le Trianon

Of Monsters And Men - King and Lionheart - Le Trianon