dimanche 31 mars 2013

Cunégonde et la claque musicale.

Aujourd'hui, dimanche de Pâques. Le seul jour où le chocolat est béni, adoré, par toutes les femmes de la planète ou presque. L'unique jour pendant lequel nous pouvons toutes et tous nous jeter à bras ouverts dessus, nous goinfrer, en manger du matin au soir, sans une once de culpabilité. Sans réfléchir à "un carré ça passe. Deux carrés, je m'arrête au troisième, sinon demain je ne rentre plus dans mon jean, et mon visage est dévasté de boutons."
A Pâques, c'est plutôt du genre " Vasy elle est où la boîte ? Où est passé mon lapin en chocolat ? Et ma poule ? QUI A MANGE MA POULE ?????!" Et gare à celui ou celle qui  a osé dévorer mon chocolat. En gros, à Pâques, chacun pour sa gueule. Celui qui touche à mon lapin ou ma poule, je le défonce. Est-ce bien clair ?

Oui donc, revenons-en à nos lapins. Le chocolat, c'est son jour de gloire aujourd'hui. Une fois par an. Le reste de l'année, il est considéré comme un traitre. La plupart le déteste, il fait grossir, mais c'est tellement bon.
C'est donc pour ça que j'ai décidé depuis un petit moment, à ne pas lésiner sur les moyens : une tablette tous les jours, voire tous les deux jours. Je fais le pleins de magnésium. En attendant que le soleil pointe son nez, j'ai le temps de prendre à peu près 10 kg dans chaque fesse. Ça va j'suis large. Mais enfin, un peu de soleil et moins de chocolat ce serait pas du luxe.

Four Tet - Plastic People


samedi 30 mars 2013

Cunégonde en crise.

Cunégonde est en pleine crise existentielle. Elle revient donc plus tard.
Bon week-end de Pâques mes lapins.

Ben Harper - Amen Omen


mercredi 27 mars 2013

Concert. Episode 2

Bonjour les Loupiots. Beaucoup de choses à évacuer aujourd'hui ! Préparez vous donc à un roman. Si vous avez le courage, prévoyez carrément une plage horaire dans votre emploi du temps.

Hier soir, j'étais une fois de plus au Trianon (je devrais prendre un abonnement à cette salle tellement). Première partie Mystery Jets, puis Mumford And Sons. Mystery Jets je ne connaissais pas vraiment (voire pas du tout, à part quelques unes entendues dans le salon de mon Bouchon), mais ma potesse avec qui j'étais a kiffé la bamboula. Moi j'ai plutôt kiffé pour la suite. Mumford And Sons. Extase, Orgasmique, je suis partie loin. Quand les places ont été mise en vente, elles sont parties tellement vite que je n'ai même pas eu le temps de comprendre ce qui m'arrivait. Par contre j'ai bien compris que j'avais vraiment les boules que ce soit complet. J'ai voulu hurler, pleurer, me rouler par terre, mais finalement, j'ai décidé de préserver ma dignité. Alors quand ma copinette m'a dit "Si mon autre copine peut pas venir, tu es mon +1, je t'emmène voir MJ et M&S, ça te va ?" " OH PUTAIN" Voici ce qu'a été ma réaction. Ensuite j'ai prié, imploré les dieux de l'univers, j'ai même supplié le destin. Et celui-ci a été clément. Je me suis sentie privilégiée, la plus chanceuse de tout Paris. Ouai ouai.
J'avais le coeur qui battait (heureusement en un sens, mais là je l'ai senti dans tout mon corps, même mes orteils c'est pour vous dire). C'était fort, beau, un trop pleins de bonheur, un trop pleins d'émotions d'être là, avec ces gars qui me retournent la tête et le coeur dès que je les entends.
Je dois quand même avouer que j'appréhendais. J'ai écouté cet album tout l'été. Il me rappelle beaucoup de choses. Certaines dont j'aimerais ne pas souvenir. J'ai bien cru que j'allais craquer à peu près 15 fois (chaque début de chanson en somme), mais rien n'est sorti. Tant mieux de toute façon, parce que deux bières dans le nez, et je peux vite me retrouver comme un arrosoir, voire carrément le tuyau d'arrosage.
Bref, moment particulier, que je n'oublierais pas de sitôt.

Et puis ce matin, gros moment d'angoisse. Cours d'anat palpatoire, on a attaqué le bassin. Alors comment vous dire. Me faire toucher, ça va, et encore que. Des fois je galère, même pour un bras, une main. Mais alors toucher et en plus la région du bassin, je ne vous explique pas la panique. C'est simple j'ai fait l'impasse sur pleins de choses, je n'ai pas regardé mon binôme. Elle a du passer deux heures exécrables. La pauvre.
J'ai quand même appris des trucs, je ferais sur quelqu'un que j'arriverais peut-être à toucher. Un jour.
C'est affreux c'est situation. Parce que je flippe ma race à l'idée de devoir toucher quelqu'un, mais à côté de ça, je suis en grosse crise de manque de papouilles et de contact. Je commence à avoir du mal à gérer cette grosse (que dis-je, énorme, incompréhensible) contradiction. Je me dis que ça va me passer. Je me dis ça depuis plus d'un an maintenant. Ça commence à faire long. Je le vis de plus en plus mal.
Et puis ça va pas me passer tout de suite, vu les gros questionnements existentiels qui m'empoisonnent la vie en ce moment. 

C'est la joie aujourd'hui hein ! Heureusement qu'il y avait Mumford And Sons pour me faire un peu rayonner !! Demain ça ira mieux. Sans aucun doute.

Pour la musique, on repassera plus tard, je suis encore dans l'illégalité aujourd'hui, je ferais ça ce soir.
Sur ce, bonne journée ensoleillée (ou presque, on tient le bon bout).

lundi 25 mars 2013

La résurrection

P****n les gars, abusé, j'ai survécu. Bon je fais pas encore la fière (quand je rigole, c'est pas la panade, je manque de m'étouffer à chaque fois. Et comme je suis entourée de dindes, c'est pas facile tous les jours moi j'vous l'dis.) mais d'ici quelques jours c'est bon, j'aurais repris du service. En attendant, je continue de râler. Tout de suite, démonstration.

Ma semaine commence bien, je devais avoir cours, et le prof se pointe pas. Et puis évidemment je n'avais que ça comme cours. ÉVIDEMMENT. Et je déteste me lever pour rien. Ça me blase plus qu'autre chose. Du coup, je suis allée dépenser mon fric, vider mon compte en banque, frôler l'interdit bancaire pour acheter des trucs inutiles. Beau, mais inutile. On ne se refait pas. J'ai quand même rangé ma chambre hier, et je m'étais fait la réflexion (pas plus tard qu'hier du coup, c'est dire si ça date ...) que peut-être, j'avais assez de fringues ... Ou pas hein.

Et sinon, j'ai été sociable aujourd'hui. J'vous jure. J'ai mangé avec des gens de ma promo à qui je ne parlais pas. Elles sont gentilles (j'ai jamais dit qu'elles ne l'étaient pas, mais je parle à personne, sauf une petite petite dizaine. Le reste je m'en balance un peu quoi), du coup peut-être que je vais leur parler encore. C'est pas encore tout à fait sûr. Je me tâte. Je me pose la question. Je réfléchis. Le suspens est de taille.
Je parle de ça pour une bonne raison (à mon sens en tout cas). Elles m'ont sorties "Tu caches bien ton jeu. On dirait pas comme ça, que t'es sympa" (je vous le fais en gros, parce que la conversation a pris un peu plus que 3 secondes et demi). Oui donc si en fait, je suis sympa comme fille. Je suis peut-être un peu associable, mais ça veut pas dire que je suis méchante. Tu vois la subtilité ? Cependant, je peux comprendre : je ne cherche pas à m'intégrer dans ma promo, je vais pas aux soirées, et quand ça va pas, je garde mon casque sur mes oreilles toute la journée et gare à ceux qui viendraient me déranger. Donc vu comme ça, ok. Mais on vous a jamais appris que pour connaître vraiment quelqu'un il fallait creuser un peu ? Je vais pas sourire à tout le monde toute la journée. C'est pas mon genre.

Et qu'y-a-t-il de mieux que quelqu'un qui s'illumine quand on vous croise ? J'en ai connu des comme ça. Je pense à un en particulier. Au premier abord, un peu rustre, pas très aimable. Et à chaque rencontre c'était pareil. Mais dès qu'il s'approchait, son visage s'éclairait. Ça vaut tout l'or du monde. De voir que c'est à ton contact que la personne en face de toi s'illumine. Et je me rends compte que j'ai de plus en plus tendance à être comme ça. Alors ne vous étonnez pas, j'ai toujours l'air de faire la gueule, mais quand je croise quelqu'un qui compte, mon être entier s'illumine.

Enfin bon, tout ça pour dire que j'essaye de le prendre bien (le fait que finalement, je suis peut-être pas une espèce de peste qui se croit mieux que tout le monde et qui parle à personne). Mais aussi que je vais rester comme je suis. Si les gens veulent me connaître, et bien ils n'auront qu'à venir, et creuser un peu. Parce qu'avant, je souriais à tout va, j'allais un peu plus vers les autres, mais je me suis rendue compte que de cette manière, on attirait aussi et surtout les boulets. J'ai donné, merci bien.
Je reste donc fidèle au vieil adage : "Mieux vaut être seule que mal accompagnée". En amitié, comme en amour.

Macklemore & Ryan lewis - And We Danced
(Vous seriez tous, tellement si gentils, si pour mon anniversaire, vous vous cotisiez pour m'acheter cette merveille de tenue dorée. Cette petite combinaison brillant de mille feux m'irait à ravir sans aucun doute. Merci.)

samedi 23 mars 2013

Cunégonde et l'honnêteté.

Parfois je me demande. Est-ce que je suis trop cash/directe/honnête ? Est-ce que je dis les choses sans assez de tact ?
Lorsque quelqu'un me dit un truc auquel je ne sais pas quoi répondre, dans certains cas, au lire de dire "je ne sais pas quoi dire", je ne réponds pas. Et c'est ce que j'ai pile poil en ce moment même. Sauf que cette fois, c'est moi qui dit les choses. Et on ne me répond pas. Alors je me demande. Est-ce que je suis la seule à faire ça ? Et surtout, est-ce que je devrais revoir ma façon d'aborder les autres, et de leur dire les choses ? Que ce soit pour du " tu me plais/tu ne me plais pas" ou du "t'es relou en ce moment" ? 

Vous dites toujours tout, de manière honnête, et surtout de la même manière à tout le monde ? On doit forcément s'adapter à la personne en face de soi. On est sûrement plus direct avec ceux qu'on ne connait pas, plutôt qu'avec nos proches (perso, les gens qui viennent m'aborder alors que je suis tranquille pépère, ils sont bien reçus. En général je les agresse). Quoique, on n'est pas censé pouvoir tout dire à nos proches sans avoir peur d'être jugé ? Je dis bien "censé", parce que je me rends compte que ça ne fonctionne pas toujours comme ça.

Et puis, vous réfléchissez toujours à tout ce que vous dites ? Parce que moi pas du tout (et certains en ont pris pour leur grade, 'paraît que j'ai pas de tact .. ). Quand j'ai envie de dire un truc, en général je le dis (surtout quand il s'agit de sentiments). Sauf, par exemple, quand quelqu'un autour de moi me gonfle et que je sais que c'est passager (c'est toujours passager, mais je suis incapable de rester tout le temps avec les mêmes personnes sans avoir l'impression au bout d'un moment, d'étouffer.Il y a forcément un moment où je vais avoir besoin d'air. Même si je les aime d'amour et d'eau fraîche), alors je dis rien, j'attends que ça passe. Parce que je sais combien ça peut être désagréable et foutre en l'air une relation de n'importe quelle nature que ce soit, quand on commence à dire "En ce moment j'étouffe, laisse moi tranquille". Sympa hein ?

Avec mes amis, ça passe toujours, j'arrive toujours à prendre sur moi. Par contre, dès qu'il s'agit de mon mec, le tact, il peut toujours se brosser. Je ne sais pas pourquoi je n'y arrive pas. Peut-être que c'est que considère que dans un couple on doit avoir confiance en l'autre, et quel meilleur moyen que la franchise ?
Je pourrais très bien être franche et y mettre la forme, mais moi quand on me fait ça, j'ai toujours l'impression qu'on me raconte n'importe quoi. Genre la grosse entourloupe. Du coup, le direct, sans prendre de pincettes, je préfère.

Jusqu'à présent, il n'y a que mes mecs qui m'ont dit que je manquais de tact, mes amis ne me l'ont pas encore reproché. Alors tant qu'eux ne me diront rien, je crois que je n'ai pas de raison de changer, et qu'ils continueront à prendre pour leur grade. Messieurs, vous êtes prévenus ! (Et puis sinon enchantée hein)

Radical Face - Ghost Towns


vendredi 22 mars 2013

Les chroniques de Fernande.

Ce soir, vous n'allez point lire Cunégonde, mais Fernande. Ouai, parce que je suis une fille sympa, et que je partage mon espace. J'aime bien partager moi. Donc .. Bruits de tambours ... Et Tadaaaaaaaaam ! Ma copine la Fernande s'est sentie l'âme écrivaine et a décidé de vous faire part de ses pensées. Une ovation s'il-vous-plait !

La boite de Pandore
Tous les soirs, c’est la même histoire. Je me demande où j’ai trouvé l’énergie pour arriver jusqu’ici. Et je me dis, que non demain, ce ne sera pas possible, que je ne serai pas capable de me réveiller. De me lever pour affronter la journée, de sourire aux gens, de continuer mes études. C’est trop dur le soir, je pense être arrivée au bout de mes forces. J’ai même épuisé mon quota de larme ce soir encore.
Et puis le soir, c’est le moment de l’introspection, et je ne sais pas vous, mais moi c’est jamais à la hauteur de mes attentes. Pas assez ceci, trop cela, pas assez bien pour machin, pour assez là pour truc. Ce soir je me connais, je vais me faire la morale, parce que tout à l’heure j’ai osé pleurer sur mon sort pour des raisons futiles alors qu’un de mes proches au téléphone pleure pour de vrai raison, ça je ne m’en suis même pas occupée. Futile vous dites ?
Et c’est bien beau d’être malheureuse comme ça, mais si seulement j’avais des raisons de l’être. Je veux dire des raisons valables. Mais peut-on légitimer le malheur ? Le quantifier ? Comment peut-on dire, oh oui toi tu as le droit d’être plus malheureux que lui.
Parce qu’on a tous nos soucis sont tous légitimes, et nous accaparent. J’ai des amis, des vrais sur lesquels je peux compter, mais ils ont aussi leur vie, et leur soucis à régler. Alors je me retrouve souvent seule. Mais n’est-ce pas ainsi que je dois m’en sortir ? Réussir à me relever de tout ça, de croire à nouveau à des jours meilleurs. Pour pouvoir enfin les vivre.
Alors vivement, c’est peut être ça finalement qui me fera lever demain, l’espoir.

jeudi 21 mars 2013

Cunégonde qui délire.

Chers tous. Aujourd'hui, c'est peut-être la dernière fois que vous me lisez. Oui, je suis au bord de la mort. Coincée au fond de mon lit, ma tête et mon corps divaguent. Le delirium n'est pas loin, il rôde, il me guette.
Je profite de mes dernières forces pour vous livrer mes dernières lubies, envies, idées.

Hier on m'a dit " Bois du thé, ça purifie". Ais-je besoin d'être purifiée ? Mes idées, ma vision de la vie est peut-être un peu particulière (je considère que mieux vaut se prendre un mur que rien du tout. Je vous sens un peu dubitatif, je m'explique : je préfère avoir mal et vivre les choses, plutôt que de me protéger et ne rien vivre du tout. On sait ce que représente le bonheur quand on sait ce que représente le malheur. Une personne qui a souffert verra plus facilement le bonheur. Elle prendra juste, sans poser de questions. A mon sens. Tout le monde n'est pas d'accord avec ça. J'en ai rencontré qui préféraient ne pas vivre pour ne pas avoir mal. Je pense que l'on passe facilement à côté de beaucoup de choses lorsque l'on pense de cette manière.) mais je suis bien contente de penser comme ça. L'inconvénient, c'est que je me suis pris beaucoup de murs (mais enfin, je ne me suis pas encore cassée le nez, tout va bien, je vous rassure). C'est le risque.
Mais le risque vaut quand même vachement le coup quand on se réveille le matin en se disant "Ahhhh je kiffe ma viiiiiiie, elle est belleuuuuuu, je l'aiiiiiime, je m'aiiiiiiiiime, tout va bieeeeeeeen" (même quand il fait moins 10°C dehors, gris, moche et qu'on sait pas comment se fringuer). Quand on a compris que la vie c'est un peu donnant-donnant, qu'on est prêt à avoir un peu mal pour être heureux, et bien on est quand même vachement plus heureux non ? Évidemment, il ne faut pas vivre en se disant " plus j'ai mal, plus je serais heureux". Je ne pense pas que ça marche comme ça. Bien qu'on connaisse tous l'expression "la roue tourne" (elle tourne ok, mais elle peut tourner seulement d'un quart, ou de la moitié, ça fait réfléchir. N'allons pas chercher le malheur exprès, n'exagérons pas).

Donc j'ai décidé un truc, depuis le fin-fond de mon lit. Je n'étais pas bien sûre avant. Je vais tenter le coup. Me laisser vivre. J'ai carrément peur de me prendre une grosse patate. Vous savez peut-être pas de quoi je parle en fait. Je cause avec un homme qui me plait bien (Ayé j'ai lâché le morceau, je prie pour que JA-MAIS il ne tombe sur cette phrase). Alors je vais me laisser vivre. Bien que ça fasse à peine trois semaines que le ciel me soit tombé sur la tête, et que je pensais mettre à peu près des jours, des semaines (voire des mois) à m'en remettre, je m'en rends compte que je peux passer une journée sans y penser. Par contre, une journée à ne pas penser au Loutron (ce sera plus simple d'en parler ainsi, je vais quand même pas vous dire comment il s'appelle, ça va hein !) c'est impossible. Non vraiment, je crois qu'il me plait bien. Il maîtrise le mot. J'aime. Bon tout ça pour dire que, je vais peut-être cette fois, arrêter de penser (ça me parait pas bien difficile vu la fièvre que je me tape, elle me retourne la tête cette connasse. Si je me prend un mur, le coupable est tout trouvé. Ce sera elle) et voir comment ça se passe. Vous allez avoir du potin mes chatons. Oui oui oui. Ne me remerciez pas, ma vie est souvent, toujours même, comme les Feux de l'Amour, voire pire. Ma vie sentimentale, c'est le grand 8.

Arctic Monkeys - Dance Little Liar



PS : Au cas où, Fernande je te lègue mes fringues. Tout est à toi. Bien amicalement.

mercredi 20 mars 2013

Cunégonde et ses réflexions.

Je pense beaucoup. Même si en ce moment un peu moins, j'ai besoin d'un peu de légèreté dans ma tête. Du coup, j'essaye de penser un peu moins que d'habitude.
Mais je pensais à quelque chose ces derniers temps. Rapport à mes différentes histoires. (non pas que j'en ai eu quinze mille, mais peut-être suffisamment pour faire un petit point à un moment où je me retrouve seule et que je me demande ce dont j'ai envie.)
J'ai en tête l'histoire d'une amie qui, lorsque je lui ai proposé de sortir le soir même,m'a dit qu'elle devait d'abord demander à son mec.
Mon dernier mec m'avait racontée qu'il n'osait pas tout dire à sa copine d'avant moi.
Quand j'étais plus jeune, je n'aimais pas que mon mec sorte sans moi, et je n'aimais pas sortir sans lui.

Et depuis, j'ai grandi. Je me suis rendue compte de beaucoup de choses. La première étant : ton mec, c'est pas toute ta vie. Ton mec, une fois qu'il en a marre, il se tire.
La deuxième, c'est que lorsqu'on me dit "Fais pas ci, fais pas ça" j'ai envie de faire tout l'inverse, même si à la base, je n'en avais pas envie.
J'ai donc réfléchi. Être en couple, qu'est ce que ça veut dire exactement ? Quand je regarde autour de moi, j'ai le sentiment que c'est faire beaucoup de concessions. C'est s'enfermer dans une vie à deux, c'est moins sortir, parce que l'autre ne sort pas. C'est moins sortir parce que l'autre est jaloux. C'est aussi tout partager. Se sentir presque obligé de tout dire à l'autre. Et je dois avouer que c'est un peu ce qui m'arrivait. Avant, j'avais tendance à me refermer sur mon couple. Mais je me suis rendue compte au bout d'un moment (et il n'y a pas si longtemps que ça d'ailleurs.) que ça me pourrissait presque la vie d'être en couple dans des conditions pareilles.
Alors pour le dernier, j'ai décidé de faire les choses différemment. Je ne disais plus rien ou presque. Chacun sa vie en soi. L'avantage c'est que moi j'étais dans une ville, et lui dans une autre, à environ deux heures de train. Donc pour le chacun sa vie, ça facilite beaucoup.
Avec cette relation, j'ai appris à ne pas être jalouse, j'ai appris ne pas m'occuper de ses affaires quand je n'étais pas là. Je n'étais pas sa priorité, il n'était pas la mienne. Et il n'a jamais été plus important que mes amis (et j'ai bien fait). Quand il me disait qu'on ne se voyait pas (alors que ça faisait deux semaines qu'on ne s'était pas vu), je disais d'accord. Je trouvais ça cool qu'il voit ses potes, qu'il ait une vie sociale. Chacun sa soirée, chacun son groupe de potes, on se retrouvait après. Et parfois, on se retrouvait chez un couple d'amis communs pour une soirée.

Le problème, c'est que je n'aurais pas du lui faire confiance. Pour pleins de raisons. Alors je me demande si cette manière d'être en couple en est la cause ou si c'est juste lui qui n'était pas digne de confiance.

Mais je ne me revois pas faire marche arrière. J'ai vraiment compris qu'on ne pouvait se sentir bien dans sa relation, que si on se sentait libre. En fait, être en couple, ça devrait ressembler à une relation d'amitié, mais avec le reste en plus. Dans une relation d'amitié, on se sent libre. Et j'ai du mal à comprendre quand est-ce que tout bascule. A quel moment on se permet de dire à l'autre "Non je ne veux pas que tu fasses ça". A quel moment on accepte que l'autre nous le dise. Et à quel moment on accepte de devenir la priorité de l'autre, face à ses amis.
Être en couple, c'est être amoureux. Rester avec quelqu'un, c'est se sentir épanoui. Est-ce qu'on est vraiment épanoui quand on fait beaucoup de concessions ? Où est la limite ?

Demain, j'essaye d'être mon sérieuse ;)

Skrillex - Scary Monsters And Nice Sprites




dimanche 17 mars 2013

Cunégonde et les dimanches ensoleillés.

Je n'aime pas le dimanche. Ici ou ailleurs. Encore moins quand je ne suis pas dans ma ville de cœur. Encore moins quand il pleut, qu'il grêle, qu'il fait gris, et qu'il fait froid. Encore moins quand t'as pas de mec. Encore moins quand ton dernier mec te manque beaucoup trop. Parce que ce jour te fait penser à tous les dimanches, tous les samedis, tous les week-ends de fou que tu as passé avec lui. Ca te fait penser à l'été, aux câlins, aux caresses, au reste. Le pire c'est quand tu sais qu'il en ce moment même avec l'autre. Qu'il pense sûrement pas à toi, qu'il t'a déjà oublié depuis belle lurette.

T'essayes de te persuader que la journée va passer vite, que t'as des tas de trucs à faire, que t'es une fille overbookée. Mais tu fais seulement genre parce qu'en fait, même si tu avais prévue des trucs, t'en as rien à foutre, et l'envie manque.
Mais comme t'es un peu courageuse, tu te bouges le cul, tu fais des cookies que tu vas dévorer comme une goinfre, tu regardes des séries toute l'après-midi, ton chat sous le bras. T'écoutes de la musique, tu tentes de t"intéresser à la conversation HYPER passionnante que ta mère essaye d'avoir avec toi, jusqu'à ce qu'elle finisse pas abandonner.

Aujourd'hui Cunégonde n'a qu'une envie : se foutre dans son lit, et hiberner. Je sais, hiberner c'est pour l'hiver, mais Cunégonde en a rien péter que ce soir pour l'hiver. Ça peut très bien s'appliquer à un mois de mars pourri, où le soleil te fait des fausses joies, des ascenseurs émotionnels du style : "J'arriiiiiiiiiiive, je suis là, il fait beau, il faut chaud, touuuuuus en débardeur ! Vous allez bronzer, vous allez retrouver le moral grâce à la vitamine D ! Youpi Tralalaaaaa " et d'un coup sans prévenir " Bande de cons ! J'vous déteste, vous ne méritez pas mes rayons, allez tous vous faire voir ! J'me tire !!". Et là, c'est la débandade. Il neige, il vente, il grêle, il fait froid, très froid. Tellement que ta mère recommence à faire de la soupe.

Dites moi ce que je dois faire pour que le soleil revienne. La danse du soleil ? Je ferais, pas de problème. Je peux même arrêter de râler s'il faut, sourire tous les jours, être aimable avec tout le monde, dire bonjour, dire au revoir, mais par pitié. DU SOLEIL. Ça rendra mes dimanches moins difficiles : je les verrais même pas passer, étendue sur mon transat, de la musique dans les oreilles et un bouquin sur Guillain-Baré.

Electric Guest - Under The Gun





samedi 16 mars 2013

Cunégonde et les BS.

"Un conseil : ne va jamais sur le site Ben Simon sans craindre la frustration extrême de ne pas pouvoir toutes les acheter". SMS envoyé à 23h14 ce soir même à mon amie Fernande.
 Je faisais mon petit tour hebdomadaire (voire quotidien selon mon humeur et l'humeur de mon compte en banque) sur mes sites favoris de shopping, et là ... Mourrance. Je pense que cette image, je vais l'accrocher au-dessus de mon lit. Pour que mes nuits soient plus douces.



En vrai, les chaussures, j'adore. Je ne sais absolument pas résister à une paire qui m'appelle. (Oui les chaussures sont des sales fourbes qui savent très bien me culpabiliser.) Je ne sais pas non plus comment font ceux qui n'ont qu'UNE SEULE PAIRE. Vraiment, je ne comprend pas. Toutes les fringues d'un placard ne peuvent pas aller avec une seule paire. Il y a forcément un moment où ça va être moche.
Ça et puis, changer de style quoi. J'aime passer du style hippie au style pouf en l'espace d'une nuit.
Les chaussures, elles ont la capacité de te changer une tenue du tout au tout. Une petite robe noire avec une paire de ballerines/bottines, ce n'est pas du tout le même rendu. La chaussure finalise la tenue, elle la sublime.
D'où la trentaine de paires au bas mot en ma possession. Et j'en veux toujours plus. Je ne me lasse pas. Chacune a son propre style. Une couleur différente. Pour l'été, pour l'hiver. Avec une robe, un jean. En tissu, en cuir.

Si vous aimez Cunégonde, achetez lui des chaussures, elle vous baisera les pieds. Sur ce, bonne nuit mes loutrons.

Why - These Few Presidents


vendredi 15 mars 2013

Cunégonde et les victuailles.

Sur avis précieux de son agent, Cunégonde aborde ce soir le sujet de la boustifaille. Grand sujet. Que dis-je, le plus grand de tous peut-être, avec la musique. Déjà, j'ai une excellente raison : si on ne mange pas, on crève. Bon ok, on peut faire la grève de la faim sans décéder tout de suite. Mais ça compte pas.
Moi j'vous parle de la bouffe, substance indispensable de la santé mentale. Autour de moi, tout le monde parle de bouffe tout le temps. ( Bon faut dire aussi que je choisis PEUT-ÊTRE mes amis. Ok, si les gens aiment pas manger autant que moi, c'est pas mes potes. Même pas j'leur parle à ces nazes !)

Vous connaissez tous le moment où la nourriture devient une raison de vivre ?! Quoi non ? Vasy dégage de là, même pas t'as le droit de lire la suite ! Si oui, Cunégonde t'autorise à rester.

Je suis une mangeuse à part moi. Je mange en continue, toute la journée, à n'importe quelle heure. Quand je me lève, quand j'arrive à l'école, à la première pause, à la pause du midi, à la pause de l'après-midi, en rentrant (là c'est carrément un repas que j'me fais), le soir, et des fois avant d'aller dormir. Et le dimanche matin, je me réveille parce que j'ai faim. Allez comprendre. Le pire c'est qu'on pourrait croire que je suis grosse. Que nini, c'est plutôt la guerre dans le sens inverse : les kilos veulent pas de moi cette bande de cons. Je dois être trop intelligente : mon cerveau utilise pleins d'énergie (ATP tout ça tout ça..) du coup tout la bouffe passe dans le cerveau. En gros. J'vous simplifie la chose.

Je suis aussi une obsessionnelle de victuailles, comme la musique. Je peux manger pendant trois semaines un kiwi tous les matins, tous les midis, tous les soirs (après on s'étonne que je sois excitée), et après, d'un coup,  je deviens blasée du kiwi. Je peux manger une tablette de chocolat entière tous les midis pendant un mois, et en trois jours oublier son existence pendant six mois.

Quand je stresse, je mange.
Quand je suis heureuse, je mange.
Quand j'ai peur, je mange.
Quand je m'ennuie, je mange.
Quand je suis fatiguée, je mange.
Quand je retrouve mes amis, on mange.
Par contre, quand je suis vraiment très très mal, genre la fille la plus malheureuse de la terre, j'arrête de manger. Mais heureusement, ça n'arrive pas souvent. Je fais partie des gens qui, s'ils ne mangent pas assez bien, s'ils sont frustrés, dépriment. Même plus un sourire, même plus envie de parler. Le vide. Le néant.
Mais quand je mange bien, je suis la fille la plus heureuse du monde.
Ramenez moi un éclair au chocolat, un gâteau au kiwi,du fromage et du pain, des rillettes de poisson, des lasagnes, un tartare aux deux saumons, et je tombe amoureuse. Illico presto.

Boy - Skin





jeudi 14 mars 2013

Cunégonde et les relous râleurs.

Mes petits chatons, Cunégonde avait envie de vous raconter sa life trop méga super cool intéressante ce soir, mais elle savait pas par où commencer. BLA-SANT.
Et là, l'inspiration est venue ! Devant Touche pas à mon Poste. Je sais pas vous, mais moi cette émission j'adore, j'adhère, je surkiffe la bamboula. Pendant un mois donc, j'ai habité chez ma copine la meilleure imitatrice de pouf du monde ouai ouai, et j'ai été O-BLI-GE de regarder TOUS LES JOURS. Il paraît qu'il faut seulement 23 jours pour choper des habitudes. Donc voilà. Maintenant je regarde. Comme un mouton.

Allez je rentre dans le vif du sujet : les gens qui râlent, et ce, à longueur de journée. Ils parlaient de François Berléand dans TPMP, qui passait dans une émission et on le voyait râler. Mais genre tout le temps. Et là je me suis dit : "'tin mais les gens qui doivent me supporter touuuute la journée, tous les jours, toutes les semaines, .. , touuuuuute l'année, mais comment ils doivent péter des câbles !". Je dis ça parce que Cunégonde, c'est une grosse pouf qui râle toute la journée. En vrai, démonstration, avec comme exemple, le matin :
- au réveil : tiiiiiiin j'ai pas envie de me lever, je suis fatiguééééée..
- une fois debout : le sol il est froid, je veux retourner dans mon lit.
- au moment de s'habiller : j'ai rien à me mettre, ça me soule, j'vais encore être fringuée comme une plouc.
- quand je sors dehors : Aaaaaaaaaaaaaaaaah il fait froiiiiid ! C'est quoi ce temps de merde là ?
- dans le métro : Vasy il fait trop chaud là, et puis les gens ils sont trop près.
- arrivée à l'école : Encore ces têtes de cons, p****n j'la sens pas cette journée..
...
- à la fin de la journée : Ouai bah j'avais raison de pas vouloir me lever, encore une journée de merde. 

Voilà, en gros. Cunégonde l'insupportable vous dites ? J'm'en rends bien compte vous savez, des fois je me supporte plus, c'est pour dire. J'aimerais prendre des vacances de moi-même vous voyez le délire ?
Mais râler, c'est un défouloir. C'est ce qui fait passer la pilule. Parce qu'au final, quand on râle à l'extérieur, ça nous soulage à l'intérieur. J'vous assure. Et puis perso, quelqu'un qui se plaint jamais, des fois ça m'énerve. Sa vie elle est parfaite ou quoi ? Moi j'aime bien que mes mecs râlent un peu. Parce que je peux leur dire "vasy mais arrête de râler, t'es relou." Après on s'engueule un peu, et moi j'aime bien qu'on s'engueule. Sinon j'm'emmerde.
Tout ça pour dire que vous devriez essayer un jour. Ou pas, vous risqueriez de perdre tous vos potes s'ils ont pas l'habitude des relous de mon espèce.

Yvan & Alyosha - Easy to love




mercredi 13 mars 2013

Cunégonde et les doudous.

Ne regardez pas cette pauvre Cunégonde avec cet air-là. Elle a eu cours d'anglais, et ils ont fait une enquête sur les doudous, référence à un texte sur le sujet dans le NewYork Times. Alors ça va ! On la regarde avec un autre air !
Les doudous : "Objet transitionnel de l'enfant" d'après Winnicott (pour les incultes, c'est un pédiatre, psychiatre et psychanalyste anglais, qui a bossé sur le développement de l'enfant).
J'ai donc appris que certaines personnes n'ont pas de Doudou, et n'en ont pas eu. Je suis choquée : comment vivre sans Doudou ? A bientôt 25 ans et toutes mes dents, je sais où est mon (mes, en réalité) Doudou. Il n'est pas perdu. Et je peux le retrouver quand je veux. Ma potesse de cours s'est foutue de moi quand je lui ai dit : "Nan mais Allo quoi ! Moi si je perds mon Phoque et mon Balibar, c'est la fin. Genre, destruction totale de mon identité, de mon monde intérieur. Inconcevable." J'ai pas bien compris. Ce que j'ai dit était drôle ? Je me souviens pas bien de mes années où je n'étais qu'une enfant, écervelée sans doute, pleine de niaiserie (tout ça n'a pas encore disparue, 25 ans et je crois encore au Prince Charmant.), mais je crois que j'y étais souvent accrochée. Comme quelque chose d'indispensable à ma vie, à ma sécurité. Quand on a pas de doudou, on a quoi ? Parce que même s'il chlingue la mort, qu'il est plus gris voire noir que blanc (ou toute autre couleur, certains avaient des élans, des chats, des chiens comme animal en peluche), et bien on connait tous les crises que peuvent faire ces sales mioches parce qu'ils ont perdu le leur. C'est que ce truc tout moche et tout déglingué doit être sacrément important.

Perso, je suis déjà une sale fourbe de Maman, j'ai déjà prévu d'en acheter deux pareils à mon petiot ou ma petiote (quand j'aurais trouvé un mari, cela va sans dire, donc un jour, dans 10 ans peut-être.), comme ça je pourrais le laver sans qu'il s'en rende compte. Ou alors je tenterais le "petiot sans doudou", il finira peut-être moins déglingué que sa mère. Ou pas.

Tall Ships - Vessels

Cunégonde et la musique.

Je profite d'avoir une heure de temps libre pour écrire un bout, de manière illégale (les pc sont prévus pour une utilisation pédagogique ici. Je suis en plein épisode de délinquance).
Je ne pouvais pas attendre plus longtemps pour parler musique. Ma passion, ce qui me retient en vie, ce qui me donne envie de me lever le matin.
Donc hier soir, malgré les épisodes neigeux (sortez de votre grotte si vous n'étiez pas au courant), je suis sortie. Si si. J'ai bravé la tempête, la neige, le vent, le froid, la Sibérie quoi. Tout ça pour aller à un concert. Il y avait à peu près 80% de chance qu'il n'y ait plus de métro une fois le concert terminé, mais m'en fou. Je suis une warrior, une dure de la vie (enfin j'essaye en tout cas).
Alors voilà, c'était Of Monsters And Men. Si vous connaissez pas, raison de plus pour sortir de votre grotte. Comment expliquer l'inexplicable ? Des fois j'ai l'impression d'être un peu folle quand je parle musique. La musique, elle me prend aux tripes. Elles me fait bander, elle est orgasmique. Elle me fait planer jusque la stratosphère, voire même jusqu'à la fin de la couche d'ozone. Va comprendre un truc pareil.Surtout un truc qui se ressent, qui se vit, difficile à raconter.
Je suis un peu obsessionnelle comme fille. Par exemple, je peux écouter un seul album pendant un mois. Et rien d'autre. Ou écouter une seule chanson pendant deux semaines, matin, midi et soir. Ça ne me pose pas de problèmes. Sauf pour une chose. Chaque morceau, chaque son que j'ai écouté en boucle, correspond du coup à une période particulière de ma vie. Alors quand par hasard j'en entend une, ça me saute un peu à la tronche, les émotions tout ça. Ma playlist devient peu à peu un champ de mines émotionnelles.
Tout ça pour dire, que hier soir, c'était la bamboula dans ma tête, mon cœur et le reste. Tu prends juste ce que les artistes te donnent. J'ai tendance à fermer les yeux pendant les concerts. Vous allez me dire que ce n'est pas très intelligent de ma part. On va en concert pour voir, pour le visuel entre autre. Bah non pas moi. Moi j'y vais pour les sensations, le truc qui fait qu'une fois sortie, t'as envie d'aller faire l'amour avec ton mec, t'as envie d'aller courir 10 km sous la neige, de dire à tes amis que tu les aimes.
J'ai tendance à aller de plus en plus en concert toute seule. Mais j'appelle tous mes amis. Parce que pour moi, la musique, c'est le partage, et le partage c'est la vie.

Of Monsters And Men - Little Talks - Le Trianon

Of Monsters And Men - King and Lionheart - Le Trianon


mardi 12 mars 2013

Cunégonde et la fin du monde.

Le jour où ton mec te largue, c'est la fin du monde. Et que personne vienne me dire le contraire parce que je lui en colle une. La fin du monde je disais. Pas dans le sens de l'implosion de notre planète, ou d'une collision avec une météorite, mais plutôt dans le sens où ta vie va devenir pourrie au moment où Gaston va prononcer ces mots " je te quitte/je ne t'aime plus/c'est fini". Au choix, ou les trois en même temps. Et surtout, ta vie va rester pourrie. Pour toujours. Parce que sans déconner, s'il te quitte c'est qu'il y a une bonne raison : t'es pas assez gentille, ni jolie, tes copines sont trop moches, tu sais pas faire à manger, t'arrêtes pas de lui piquer son pull qu'il met jamais, et surtout,  tu baises mal (ou dans le cas si tu as vraiment pas de chance, c'est que ça fait 5 mois qu'il s'est remis avec son ex la conasse sans t'avoir prévenue). Alors bon, si lui te quitte, qui voudra bien de toi ? Ça me parait évident : personne. Et là tu sombres dans une profonde dépression. Un état de léthargie indescriptible. Tu pleures, tu chiales comme un bébé, parce que tu te sens comme une grosse nouille abandonnée. Comme une vieille chaussette sale poussiéreuse oubliée sous le lit. Comme la salade défraichie qui traîne depuis trois semaines dans son sac plastique dans le bac à légumes du frigo. Bref, tu te sens mal.

Seul moyen de pas sombrer et de résister à l'envie de sauter par la fenêtre du quatrième étage, appeler tes amis. Leur raconter pour te soulager un peu du poids de la douleur. Parce que je sais pas vous, mais moi je fais des crises de panique : je me retrouve à 150 battements/min assise sur mon canapé, à me demander quand est-ce que la crise cardiaque va m'emporter. Et comme ce serait vraiment trop con, qu'à même pas 25 piges la mort m'emporte sans prévenir, je décide de partir voir mes copines et les laisser me ramasser à la petite cuillère. Enfin je suis gentille, moi c'est à la louche qu'il faut me ramasser. Et là c'est un peu comme des vacances, tu te laisses porter, la fin du monde peut attendre un peu après tout.

Talisco - Your Wish

lundi 11 mars 2013

Tu t'es vu quand t'as bu ?

Hier soir, dans mon lit, pendant mon insomnie, j'ai réfléchi à des tas de première phrase. Mais je crois que je me suis endormie avant d'avoir trouvé la bonne. Ou alors, je l'ai trouvé mais je l'ai aussi vite oublié. Donc pardonnez mon manque d'originalité. Je sais pas trop quoi raconter, ou si, mais comment commencer ? Par où ? Par qui ? Et pourquoi ? 
Je vais peut-être commencer par ça. Pourquoi me faire chier à écrire des lignes, que personne ne va lire, et qui une fois sortie de ma tête, vont partir aux oubliettes ? La réponse est simple : paraît que quand des trucs trop moches arrivent dans ta vie ( qui de ce fait devient trop moche ), pour passer le cap, certains ont besoin d'écrire. Alors des fois ça marche, des fois ça marche pas. Autant vous dire que j'espère que ça va marcher. J'ai essayé l'alcool, mais malheureusement je commence à faire une intolérance. A la vodka, la bière, et puis comme un malheur n'arrive jamais seul, bah j'aime pas le reste. Je m'retrouve comme une conne à vouloir boire pour oublier, et en fait non. Dommage hein ? J'ai tenté la bouffe, la malbouffe mais au bout d'un moment, on finit par se lasser. Et devenir grosse, non merci. Pleurer c'est fait. Me reste plus grand chose à part cracher mon venin. 
Mais comme je suis une fille sympa, vous (personne susceptible d'arriver ici, par hasard, et de pas vous être endormi juste après mon histoire d'insomnie) aurez le droit à une petite musique d'accompagnement. Trop sympa j'vous dis. 

Arctic Monkeys - Cornerstone