lundi 22 avril 2013

Cunégonde et son fut vert.

Yo mes lapins.
Je lisais les Chroniques d'une tatouée, que j'adore soit dit en passant, et sa chronique Sosie or not sosie m'a fait écho. Alors j'avais envie d'en causer un peu entre nous.

Être avec un mec/une fille qui te ressemble, ou être quelqu'un de totalement différent. Quel est le mieux ? Je vais pas recopier sa chronique, elle est excellente, mais j'avais envie de partager sur le sujet, sur mon cas (ouai bah je raconte ma life ici, je fais bien ce que je veux, si j'ai envie de parler de moi moi moi, je parle de moi moi moi, OKAY ?).

Je me suis donc fait la réflexion suivante : perso, être avec un mec qui me ressemble, non merci. Un ami, ok, parce que savoir que dans n'importe quelle situation on va être compris, ça peut être pas mal.
Mais mon mec, jamais de la vie. J'aime bien la bagarre moi. J'aime bien contredire, j'aime bien avoir raison et pas l'autre (bien qu'en réalité c'est souvent l'inverse qui arrive, mais j'aime presque bien quand même). Je suis piplette, je parle tout le temps, souvent pour rien dire d'ailleurs, alors quand on est pas d'accord, j'aime bien. Parce qu'on communique, parce qu'on peut se disputer, parce qu'on peut s'envoyer des gros tacles l'air de rien.
Si avec l'autre on se ressemble trop, on est toujours d'accord selon toute logique. Merci les dialogues :
moi : "t'as vu ce film comment il était trop bien ?"
lui : "ouai, j'ai bien aimé"
moi : "ah cool"
lui : "ouai super"
Merci.

Alors que si on est pas d'accord, tout de suite c'est plus intéressant :
moi : " aaaah ce fiiiiiiiilm, j'ai adoré"
lui : "non, c'était nul, j'aurais pas du t'écouter"
moi : "bah pourquoi ? Il était beau Machin, et Truc c'était une bombasse non ? "
lui : "ouai nan mais ok, ma meuf est trop superficielle quoi. Le jeu d'acteur était nul, le scénar, on s'demande s'il a pas été pondu par une oie un peu malade, aucune histoire, ça tenait pas la route."
moi : " N'importe quoi, t'as rien compris en fait. Tout s'enchaînait, tout était relié, ok c'était un peu mélancolique, le rythme un peu lent, mais c'était puissant comme film."
lui : " Si tu l'dis. Moi je me suis emmerdé. La prochaine fois, je choisis. Bon j'ai faim, ça te dit d'aller manger des sushis ?"
moi : " Pourquoi pas, si tu m'emmènes pas dans ton restau pourri, où les Californias sont fait avec des concombres."
lui : " Mais p***** t'es relou comme fille, je t'ai déjà expliqué que les vrais, il y a du saumon, avocat, ET concombre.."
moi : " Tu dis que de la merde. M'en fou, je demanderai sans concombre. Et arrête de me contre-dire t'es chiant. J'ai raison, au fond de toi tu le sais."

En gros. Bon alors ok, ça peut être gavant au bout d'un moment. Mais toujours moins que le premier essai.
Et pour de vrai, c'est toujours très constructif de parler, d'échanger avec quelqu'un qui n'a pas le même avis. On découvre des choses. D'autres cultures, d'autres philosophies, d'autres manières de faire, de penser. Et j'aime cette idée de mixité. Le fait qu'elle soit dans mon quotidien. Que je vais apprendre quelque chose en rentrant le soir. C'est pour ça que j'aime être avec quelqu'un qui n'est pas dans la même branche : parce que j'en apprend tous les jours.
Alors évidemment, être avec quelqu'un qui te ressemble, qui pense comme toi, qui est presque toujours d'accord ( il y a bien un moment où il va trouver ton pantalon moche, où tu vas détester les choux de bruxelle alors que lui il adore (moi j'dis quitte le direct, un mec qui aime les choux de bruxelle, c'est pas net)), c'est sécurisant, ça rassure, ça semble stable. Au début certes je suis contente d'avoir trouvé quelqu'un qui a l'air de penser comme moi, mais en faite au bout d'un moment je fini par m'emmerder.

So, la bagarre, moi j'aime ça.

Wild Belle - Another Girl




dimanche 21 avril 2013

Le retour.

J'ai honte. SHAME ON ME. Ça fait trois plombes que j'ai pas ramené ma prose ici (ça va, je déconne, péter plus haut que mon cul c'est pas trop mon style, alors on arrête direct les yeux au plafond là, ouai ouai j'ai vu !).
Il est dimanche, il est12h28 précise, et je suis encore in my bed. Sauf que je n'arrive plus à dormir. Normaaaaal il est midi. Oui je sais. Mais j'ai l'impression de pas avoir dormi depuis à peu près trois semaines. Tellement que je suis incapable de vous faire 3615 ma life de ces dernières semaines passées.
Je vais peut-être reprendre un rythme moins e freiné et mener une vie normale, avec 8h de sommeil par nuit. Ca me fera pas de mal. Jeudi matin, j'ai eu le droit à "Cunégonde t'as une sale gueule ce matin. Un café ? " Euuuh ouai. D'accord. Merci. Même deux steuplé, tu serais sympa.
 Bref, tout ça pour dire que, j'ai préféré pioncer que de venir écrire que j'étais fatiguée. Sympa la meuf hein ?

J'ai quand même remarqué un truc. J'ai presque tendance à devenir sympa. Et sociable. A partager avec les autres. Ou en tout cas, leur parler, et même faire des blagues. La fatigue ça change la vie en fait. Enfin, il y a un double tranchant : les pics d'agressivité. Je deviens une grosse garce sympa. ( ... ).

J'ai discuté avec quelqu'un cette semaine (naaaaan sérieux ??? truc de ouf !), qui a beaucoup compté, et qui compte encore. Et pour qui j'ai beaucoup compté (la boucle est bouclée. Humm). Et il me disait (attention moment de gloire for me) "tu es unique. Il y en a qui se rapprochent, mais il n'y en a pas deux comme toi'. Cimer Mec. Une comme moi, ça suffit je pense. Faut pas déconner.
Depuis, ça m'a fait repenser à un truc. Un truc dont je m'étais rendue compte il y a maintenant un an à peu près je pense. Je suis devenue celle que je voulais être. A quelques détails près. Mais en gros, j'y suis arrivée. Après moult aventures et moult péripéties.
J'ai le sentiment que les gens savent qu'ils peuvent compter sur moi. Que j'essaye d'être une bonne amie. Bon je dois avouer que des fois, je chie un peu.
Que malgré les merdes, et les connards rencontrés, je suis toujours debout. (en même temps, on est bien d'accord, je vais pas me la faire à la Ninja et avancer au sol en trainant les pattes. J'ai réussi à garder un poil de dignité.) Je ne suis pas la fille la plus forte du monde (vu la taille de mes biceps, on comprend pourquoi), mais je me débrouille plutôt pas mal. Avec cependant quelques névroses. Paraît que c'est ce qui fait mon charme. (Soit l'amour est aveugle, soit il rend complètement con, ou encore, les mecs sont carrément hypocrites. Perso, mon égo préfère penser que j'ai vraiment du charme. Me jetez pas la pierre siouplé.)

J'hésite du coup : je reste névrosée ou j'essaye de m'arranger un peu ? (vous reviendrez voir dans 10 ans. Ça risque d'être joli.)


The Lumineers - Stubborn Love - Coachella 2013. (Une des raisons pour laquelle mon capital sommeil est au ras des pâquerettes. Il doit même se retrouver au niveau du noyau terrestre à l'heure qu'il est.)


jeudi 11 avril 2013

Cunégonde et les couples.

En ce moment la question que je me pose est la suivante : "Est-ce que l'on est forcément en couple du moment qu'on s'embrasse et qu'on dort ensemble ?"

Hier soir j'étais donc en soirée (avec un tas de troisième année, ça m'a fait bizarre. Gros coup de sociabilisation, autant vous dire que j'ai eu un peu de mal à pas faire ma timide), et de fil en aiguille, on arrive à parler de ça. Restitution.

Le gars :"Et toi t'as un mec ?"
moi : "Euuuuuuh, baaaaaaah, comment dire .. Je sais pas ? "
Le deuxième gars : "Comment ça tu sais pas ? "
Moi : " Bah on en a pas discuté alors j'en sais rien"
Le premier gars : "Bah vous vous embrassez quand vous vous voyez non ? "
Moi : "Oui, et alors ?"
Les gars en même temps : "Bah vous êtes ensemble alors !! "
Moi (plus dubitative tu meurs) : "Ah bon."

Et là, je crois qu'ils se sont dit "elle est chelou cette fille."
Depuis quand, parce qu'on s'embrasse, on est officiellement en couple ? Hein ? J'vous le demande moi. C'est quoi ce bazar ? J'en connais certains et certaines qui embrassent des gens à tout bout de champ. Ils sortent avec pleins de personnes alors !! N'importe quoi. Je ne suis pas d'accord. Embrasser quelqu'un, ça n'engage à rien. Coucher non plus, voire encore moins. On dit bien "un coup d'un soir". Et puis heureusement qu'on ne sort pas avec quelqu'un dès qu'on l'embrasse, parce que moi j'vous dis la misère !! On embrasserait plus personne. On y réfléchirait à deux fois. Je dis pas que c'est forcément mon cas. J'embrasse pas à tout bout de champs (j'aime pas qu'on me touche, ça aide pas). Mais à chaque histoire, je prend le temps de discuter de la chose. Ce n'est pas parce qu'on a passé un bon moment avec quelqu'un que ça implique forcément d'être en couple. Ça se prend à deux cette décision. Il faut être un minimum sur la même longueur d'onde. Je crois. Et puis ça pose les choses. Je trouve ça important moi.
Alors bon, je comprend que pour certains, du moment qu'il y a embrassades (voire bisous baveux dans certains cas .. Beurk.) ils se considèrent en couple, mais j'aimerais bien qu'ils arrêtent de critiquer à tout va ceux qui ne voient pas la situation du même oeil. Bande d'intolérants !

Sur ce, j'me tire chercher le gars quej'embrassemaisavecquijesuispasofficiellementencoupleparcequonenapasencoreparlé. Et je suis déjà en retard, alors la musique, vous pouvez vous brosser ! (Nan je déconne, je mets ça avant la fin du week-end.)

Bel Plaine - Summer Ends

lundi 8 avril 2013

Hommage à Fernande.

Aujourd'hui, c'est l'anniversaire de ma copinette Fernande. Alors je me suis dit que ce serait une bonne idée de lui écrire un petit mot.

Fernande, c'est ma première copine à Lyon. Puis ma première amie. Je m'en souviens comme si c'était hier, elle a été bien plus sociable que moi. Il me semble que c'était dans l'amphi 6 du campus. Assises côte à côte sur nos bancs en bois, elle m'a dit " Il est sympa ton sac" en parlant de l'intérieur à motif écossais. Et c'est là que tout à commencé.

Je ne pourrais pas trop parler de l'évolution au fil de ces trois ans, mais je crois qu'on a vraiment commencé à se voir en dehors de la fac quand on n'était plus dans le même amphi, car plus dans la même branche.
Par contre, ce que je peux dire c'est que je ne me vois pas mon quotidien sans elle, ni mes week-ends à Lyon. Je ne me vois pas ne pas partager mes joies, et aussi mes chagrins. Et les siens. Pas forcément les gros, mais aussi les tous petits. Ce qui fait le quotidien.
Je ne vais pas en rajouter trois tonnes, parce que finalement, je crois que nous n'avons plus besoin de mots pour nous comprendre. Je vais juste dire ceux-là : ma Fernande, je t'aime !

Sean Paul - She Doesn't Mind.

mardi 2 avril 2013

Cunégonde. Sa vie, Part One.

Nom d'une pipe ! Mais c'est qu'il fait beau ! Le soleil se montre enfin. La grisaille se tire. Elle est en procédure d'expulsion. Quelle JOIE.
Le soleil me mets de bonne humeur, rien de très original. Cependant, celui-ci me donne envie d'aller courir (nue dans des herbes hautes, en pleine campagne, peut-être même dans un champ de tournesol, ou de blé. Au choix.), d'aller voir mon mec, d'aller voir mes pines-co, de monter à Fourvière, au Sacré Coeur, d'aller rêvasser sur dans un parc quel qu'il soit.

Le soleil c'est la vie. Le soleil c'est la renaissance après l'hiver. Il me donne des ailes, il me donne envie de me lever le matin. Je lui voue un culte sans limite. Je suis en adoration. Rien que ça. (si vous ne m'aviez pas déjà pris pour une cinglée, je pense que là c'est fait ..)

Malheureusement, dès que les premiers rayons de soleil montrent le bout de leur nez, je me sens frustrée. Parce qu'après les cours, il faut rentrer. Il faut bosser (je bosse dur vous voyez bien), et puis surtout, ici, personne n'est très motivé pour aller se poser au soleil. A rien faire (j'ai une maitrise de procrastination, j'attaque ma thèse prochainement). Et comme je me fais toujours emmerder quand je suis toute seule (ma vie est dure comme dirait l'autre), je préfère m'abstenir. Après on va dire que je suis désagréable, agressive et pas très sociable comme fille. GENRE.
J'attends donc patiemment le week-end : je reprend mes droits sur mon balcon. Mon territoire. Mon royaume. En attendant, je m'en vais travailler (réellement cette fois-ci) et je vous dit à Tantôt mes Belettes. <3

Gym Class Heroes - Ass Back Home.

Une musique qui a un sens particulier. Elle me rappelle un moment particulier.  Une personne particulière. Et par la force des choses, une année entière. Typiquement une mine émotionnelle. Et pourtant je ne suis plus attachée. Mais je crois que certaines choses, certains sentiments sont tellement forts, tellement uniques, que malgré le temps, on ne peut pas oublier. Je ne peux pas oublier. Et je ne veux pas. Il y a des personnes qui changent une vie. On ne rencontre ce genre de personne qu'une seule fois. Et du haut de mes 24 ans et demi passés, je suis certaine d'avoir rencontré la mienne. Je suis fière que ce soit lui. Même si aujourd'hui tout est différent, et que je dois vivre sans lui. Alors certes j'ai eu mal, mais j'ai appris tellement de choses. Sur la vie, sur moi, sur le monde que je ne regrette aucun instant, aucune parole échangée. Nos rencontres n'étaient pas exceptionnelles, mais je les attendais avec impatience. Rien d'exceptionnelle pour les autres, de leur point de vue. Mais du mien, j'avais le sentiment de m'élever. D'en ressortir changée. Différente. J'avais le sentiment d'être particulière. Et cette fois dans le bon sens du terme. Pas juste décalée, en marge. Je me sentais libre. Non pas qu'avec mes amis je ne me sens pas libre, mais c'était différent. Je n'avais pas peur d'être jugée, ni de poser un nombre incalculable de questions, d'inventer des histoires de poulet, de me faire jolie juste pour deux heures. Je n'avais pas peur de pleurer, de rire à en avoir mal au ventre, d'avoir les yeux qui pétillaient, d'avoir le cœur qui bat à mille à l'heure, de me donner toute entière Je n'avais pas peur de mes émotions. Je n'ai plus peur de mes émotions, de pleurer. De joie ou de tristesse. Il m'a fait comprendre que les émotions étaient un don. Qu'il ne fallait pas en avoir peur, ni les rejeter. Alors je les ai pris à bras le corps. Sûrement pour ça que j'ai eu si mal. Que j'ai eu tant de difficultés à m'en détacher. A le laisser partir. Parce que j'ai tout pris dans la tronche, d'un coup, sans que je le vois arriver. Parce qu'aussi je ne comprenais pas. Mais finalement, je crois que ça m'a bien rendu service. C'était peut-être ça la leçon à en tirer. Devoir se relever, même quand on ne comprend pas. (Et je me rend compte, que ça m'a servi il y a un mois. Une sale histoire. Avant j'aurais eu besoin de tout comprendre, d'avoir des réponses précises à toutes mes questions. J'aurais voulu qu'on fasse face à mon incompréhension. Mais cette fois je n'en ai pas eu besoin. J'ai dit les choses, et je suis partie. Sans me retourner. Sans attendre de réponses qui n'arriveraient sûrement jamais. Je n'en ai pas eu besoin. Parce que j'étais plus forte que ça)
Évidemment, après qu'il soit parti, j'ai eu le sentiment d'errer. De plus trop savoir ce que je foutais là. Je me suis sentie perdue. J'aurais tout fait pour qu'il revienne, pour qu'il me réponde. J'ai pleuré des jours. J'ai mis des mois à m'en remettre, sans que les autres comprennent pourquoi ça m'affectait autant, comment il avait pu laisser un trou aussi béant. Pour certains ça n'était pas envisageable d'être aussi affectée. Et même si aujourd'hui je vis sans lui, je ne passe pas une journée sans penser à lui. Sans me demander ce que je ferais aujourd'hui si je ne l'avais pas croisé. C'est une certitude, je ne serais pas dans cette école. Je serais en master de biochimie. Sûrement à me demander ce que je fou là. Sans être bien convaincue que j'aime ce que je fais. Grâce à cette rencontre, j'ai changé beaucoup de choses. Je me suis affirmée, j'ai décidé de tout plaquer, ma vie et mes amis pour tenter cette école. Parce qu'il m'a donné confiance en moi. Il ne m'a jamais dit "tu es capable de le faire, fais le". Il ne m'a jamais dit ce que je devais faire, ou pas faire. Il m'a juste demandé ce que je voulais faire. Moi. Ce que je voulais dans ma vie. Qui je voulais être.
J'ai encore du mal à ne pas lui écrire. J'effacerais son numéro un jour. Mais j'ai encore trop de questions. J'ai encore besoin de savoir qu'il est pas trop loin. Que même si j'ai besoin, et qu'il ne répond pas, je sais qu'il sait. Je sais ce qu'il me dirait. " Je ne te considère pas comme une looseuse. Je ne te le permets pas". J'ai bien compris la leçon. Je me battrais pour ce que j'aime. C'est ce que je fais en ce moment même. J'ai mal d'être partie. J'ai mal d'avoir laissé mes amis. Je me dis que si je n'étais pas partie, les choses auraient été différentes. Ma dernière histoire ne se serait pas passée de cette manière. J'aurais peut-être eu moins mal. Mais soyons clairs, je ne regrette absolument rien. Je me pose juste parfois la question. Et ensuite je me dis que je n'aurais pas pu être plus heureuse qu'aujourd'hui. Que les évènements de ces derniers mois n'auraient pas eu lieu. Que je n'aurais pas pu me rendre compte à ce point que mes amis sont des gens formidables. Qu'ils sont les meilleurs du monde. Je ne serais peut-être pas si forte aujourd'hui. Même si je dois avouer qu'être forte, c'est fatiguant. Que j'aimerais ne pas avoir à vivre toutes ces choses qui me font souffrir. Mais sans souffrance, pas de bonheur.
Je crois que la leçon de cette histoire avec lui c'est ça. Ne pas avoir peur de souffrir. Chaque souffrance est une épreuve qui nous rend plus fort. Et n'avoir aucun regret. Ma vie n'est pas parfaite, mais elle me rend heureuse par ces surprises.

PS / Fernande, faudrait peut-être penser à te remettre au boulot. Et à t'ouvrir un compte. Histoire que tu ne sois plus l'Anonyme. J'dis ça, j'dis rien. <3