dimanche 7 juillet 2013

En long en large et en travers.

Parfois, j'ai le sentiment que la vie est trop. (Je vous rassure tout de suite, ceci n'est pas un post sur une envie de mourir quelconque, loin de là). Je suis certaine de ne pas être la seule à avoir ce sentiment (en tout cas j'espère, ce serait sympa de me rassurer). J'essaye de m'expliquer. Je suis quelqu'un d'assez émotif. Je ne sais pas contrôler mes émotions (colère, tristesse, bonheur, désir, entre autre. Ma vie n'est pas facile, je sais), et certaines fois j'aimerais bien être plus grosse, histoire de pouvoir contenir toute cette masse de sentiments à l'intérieur de moi. Ou alors que les émotions soient moins vives. Moins extravagantes. Moins trop  (tu saisis ou j'ai déjà commencé à te perdre ?). Évidemment comme aucune des deux hypothèses n'est possible, j'ai le sentiment de m'élever. Comment vous expliquer ça sans que vous me preniez pour une folle.. La tâche me semble ardue ! J'ai souvent ça avec la musique, en concert. Quand trop de bonheur, je ne peux pas tout garder en moi, c'est comme si je m'évaporais. Vous voyez le délire ? C'est un peu bizarre, je vous le concède. Mais je vais bien, je suis encore entière. Hourra !

Vraiment, des fois le sentiment que la vie est trop, que je n'arrive pas à tout gérer, à tout prendre avec moi, à tout garder en moi, est souvent là. Je crois que c'est pour ça qu'en partie je me suis décidée à écrire ici. J'ai toujours aimé écrire. Ou plutôt, écrire m'a toujours fait du bien. J'étais du genre la fille avec un journal. Où j'écrivais assidument quand je décidais de commencer à écrire. Et finalement à laisser tomber. Parce que je me rendais compte que ma vie ne valait pas la peine d'être racontée en long en large et en travers dans un journal. Et en grandissant, j'ai juste compris que j'écrivais quand ça n'allait pas. Et que j'arrêtais quand ça allait mieux. Je me suis même lancée dans l'écriture de chansons (avoir un meilleur ami guitariste ça aide), mais je me suis vite rendue compte que je n'avais aucun talent, et j'ai préféré laissé ça aux autres, bien meilleurs que moi.

Je ne sais plus trop pourquoi j'écris ce soir. Je rangeais ma chambre après avoir passée ma journée à bouquiner/dormir sur mon balcon, en maillot de bain comme une limace, à regarder des séries (oui parce qu'au fait, je suis en vacances ! Youpi hein ? En fait pas trop. Mais ceci est une autre histoire. Ô joie !) (Vous avez le droit de me détester si vous aimez les vacances, mais que vous n'en avez pas. Je comprendrais, je vous en voudrais pas.), et d'un coup c'était trop. Il y a maintenant une semaine je pense, voire plus, je lui ai envoyé mon dernier sms. Et je vais essayer de m'y tenir. Respecter quelqu'un c'est le laisser partir. Alors je vais essayer pour de bon. Mais tout à l'heure, après cette journée au soleil, j'étais pleine d'optimisme, et je me suis laisser aller à penser "pourquoi pas essayer ce soir ?". Le seul truc que j'ai trouvé pour éviter d'y penser c'est de ranger mon bazar. Jusqu'à ce que je me rende compte, et que je me souvienne de l'existence de cet espace. Je ne pourrais pas dire que ça va mieux, je combats tous les jours l'envie de lui écrire VS respect, mais ça soulage. De le faire sortir de ma tête. Tout du moins de l'écrire, et de ne pas emmerder mes amis avec cette histoire. Il serait temps que ça s'arrête. Je suis pleine d'espoir, seulement à partir de fin août, puisque nous travaillons au même endroit. Tout va bien dans le meilleur des mondes. J'ai prévu de quoi faire pour me remonter le moral et faire face : Rock En Seine.YEAH.

The Leisure Society - Fight For Everyone.