lundi 14 octobre 2013

"Aiiiiiie confiaaaance" Kaa

Pour les incultes de Disney, Kaa, c'est le serpent. Celui qui essaye d'entuber tout le monde. Le bâtard quoi.
Voilà. C'est tout. C'était juste pour l'intro, lancer le sujet quoi !

Qui est donc, roulement de tambouuuuur : la confiance !
Lundi matin, je me réveille plus tôt que mon réveil, normal, alors que j'ai trop mal dormi, normal, et que la veille je me suis couchée à 5h30, normal, et que je suis épuisée quoi. On est lundi matin, normal, tout va bien. Donc je me réveille et je pense : confiance. Comment faire confiance à l'autre, comment faire que l'autre nous accorde un peu, une miette, de sa confiance ? Comment faire pour que ça marche entre deux personnes qui ont pris un (voire beaucoup) cher et qui ont du mal à faire confiance ? Là est ma question du jour. COMMENT ?

Tout d'abord je me permettrais de vous poser la question du pourquoi ? Bah oui, avant de se demander comment on va faire, faudrait peut-être savoir pourquoi ? Pourquoi faire confiance déjà hein ? Je vous le demande. La seule chose qui me vient à l'esprit là tout de suite, c'est que si on ne fait pas confiance, on devient jaloux. Et quand on est trop jaloux, on devient con, et on se met à faire des tas de conneries plus idiotes les unes que les autres (exemple 1 : fouiller dans le téléphone/facebook de l'autre. C'est moche, c'est MAL). Et puis accessoirement, et encore pire quand on est loin, on devient barge. On fait des crises tout seul (parce que la plupart du temps on ose pas en parler à l'autre, de peur de passer justement pour un barge). On finit par étouffer l'autre, qui en a marre (et on le comprend) et il finit par nous quitter (normal).

Mon mec m'a dit hier soir "j'aurais sans doute d mal à sentir en confiance avant quelque temps". Allez biiiiim. Prend ça. Prend pour toutes les autres qui lui ont fait la misère juste avant. Je peux pas lui en vouloir, je suis dans le même cas. Sauf que moi ça fait déjà quelques mois, que j'ai eu le temps de m'en remettre et de rationaliser la chose. De reprendre confiance en moi, et de pouvoir dire aujourd'hui "tous les hommes sont pas des gros cons". Il y en a beaucoup certes, mais pas tous (c'est pareil chez les filles, pour ceux qui s'apprêtaient à me balancer que c'est du sexisme). Et puis, ça fait deux ans, quoique maintenant trois il me semble, que l'on se connait. J'ai eu le temps d'apprendre à le connaître un peu et d'être en mesure d'affirmer que c'est pas un gros con. Et que je peux lui faire confiance. Confiance dans le sens où s'il a des choses à me dire, il les dira. Il sera correct, me la fera pas à l'envers.

Ça ne m'empêche pas de flipper, de me poser pleins de questions, de me demander où je vais. Et de me dire parfois que la distance c'est nul, compliqué et que ce serait tellement plus simple de le quitter tout de suite, avant de faire des gros dégâts dans mon coeur et dans le sien. Je réfléchis deux secondes et je me dis que je pourrais vivre sans lui, mais ce serait moins cool, moins fun. Que je passerais à côté d'une histoire coolos, et surtout à côté du mec le plus normal que j'ai rencontré jusqu'à présent. Et juste pour ça il en vaut la peine. Et puis il me fait sourire, rire jusqu'aux larmes, m'apprend à écrire plinthe, me fait des blagues auxquelles je crois. Avec lui je goûte du vin, je deviens alcoolique, je mange des magrets de canard au barbecue, des brunchs, je marche, je découvre. Je vis, je grandis.

Ah oui, et sinon je n'ai pas répondu à la question. Parce qu'en fait, je n'en sais rien.

Hozier - Angel Of The Small Death & The Codeine Scene




dimanche 6 octobre 2013

Plus vite on l'enlève, moins ça fait mal.

De quoi je peux bien parler ? Devinez. Quand on le met ça soulage. Quand on l'enlève ça fait toujours mal. Mais plus c'est rapide et moins fait mal. Hop, d'un coup.
Je parle du pansement. Certains le préfèrent discret, et d'autres, surtout les enfants, l'aiment colorés, avec des crocodiles ou des ours dessus. Bref, le pansement c'est trop chouette.

Sauf quand on devient nous-même le pansement. Là c'est moins cool. On est un peu en transition. On sait qu'on fait du bien, on soigne et puis un jour, la blessure est guérie. Cicatrisée. Il est l'heure de se débarrasser du pansement. Allez zou. Alors l'autre tire un grand coup. Et hop poubelle.
La personne pansement sert à redonner confiance. A apaiser un peu la douleur.A remettre sur pieds.
On ne s'en rend pas toujours compte quand on est pansement, et encore moins quand on en utilise un. Et ça devient délicat quand on s'en rend compte. Comment lui dire ? " Bon écoute, je vais mieux, je me rend compte que maintenant j'ai besoin d'être seul" (comprendre "maintenant je suis capable de rester seul"). Ou alors "Dis, tu te servirais pas un peu de moi pour aller mieux par hasard ?" Bref, c'est compliqué.

C'est pourquoi, plus vite on s'en rend compte, plus vite il faut communiquer. (la communication c'est la baaaaaase). Mais le mieux, c'est si on le sait avant même de commencer : tu viens de te faire larguer (ou même si c'est toi qui quitte, ya pas de raison, on peut aussi être mal dans ces cas-là), et tu te rends bien compte que rester tout seul c'est difficile. Les potos et amis c'est bien, c'est chouette mais parfois ça suffit pas. Certaines choses manquent (sans vous faire de dessin, serrer ton mec ou ta copine dans tes bras c'est quand même pas pareil que serrer tes amis hein. On est bien d'accord.) et la seule manière de combler le manque c'est soit d'aller aux putes (t'as de la chance d'être un mec), de te trouver un plan cul (l'inconvénient c'est que si t'es une fille, tu passes vite pour une salope) ou le fameux pansement.
Donc si tu es dans ce cas, et que ta seule alternative c'est de te trouver un pansement (parce que t'as ni envie d'aller aux pûtes, ni de passer pour une salope), et bien PREVIENS-LE. Il/elle a le droit de savoir, que dans trois mois, quand il/elle sera bien attaché, qu'il sera pas loin de te dire qu'il est en train de tomber amoureux de toi, tu vas le larguer comme une chaussette en mode "C'était fort agréable, je vais mieux, je n'ai plus besoin de tes services. Merci :) " Parce qu'en plus, s'il/elle est sympa (comme la plupart des pansements), il te dira "oui d'accord. J'ai bien saisi la chose, ça me fait pas peur". Ça l'empêchera pas qu'il/elle tombe amoureux(se) mais en tout cas, c'est mieux d'être prévenu. Ça fait pas moins mal, mais ça aide à digérer. Alors fais pas ta pûte, ni ton enculé et soit correct.

Voilà. C'était mon (petit) coup de gueule du week-end.

Worakls - Blue