mardi 3 décembre 2013

Cunégonde et la grande question

Parfois ressentir devient compliqué. Parce qu'il faut se l'avouer. Parce qu'on a besoin de le partager, sans savoir si en face c'est réciproque, et si ça sera bien pris.
J'ai envie de lui dire que je suis (peut-être) tombée (un peu) amoureuse. Mais la dernière fois que c'est arrivé, ça s'est fini en eau de boudin. Avec des sentiments à plus savoir quoi en faire. Et le cœur en charpie.
Le fantôme des ex est toujours ou presque là. Et je trouve ça terriblement compliqué à gérer. J'ai peur du regard vers le passé.
J'ai peur que ce ne soit pas réciproque, peur que ça fasse flipper (parce que moi même je suis en train de flipper ma race). Je me retrouve avec mes peurs de m'attacher. Une fois qu'on est attaché, et qu'on l'a compris, c'est foutu. Est- ce que je suis prête à m'attacher de nouveau, et de cette manière ?
Le matin quand on se réveille, et qu'il m'attire dans ses bras, j'ai envie de lui dire dans l'oreille. Mais les seuls mots qui sortent sont dérisoires. Et ce matin, les vrais mots sont restés bloqués. Je me vois pas lui dire au téléphone, j'aimerais pas qu'il me le dise comme ça si ça devait arriver. Alors je dois attendre deux semaines, un peu moins, pour retenter le coup. En espérant que j'en aurais le courage. Que ça sortira, que je ne laisserai pas les histoires passées venir polluer celle-ci.
Il est loin d'être parfait, mais ces défauts me font sourire. Quand je le regarde, je souris juste.

Il pourrait être le bon.

Bear's Den - Sahara Pt. II