dimanche 17 mars 2013

Cunégonde et les dimanches ensoleillés.

Je n'aime pas le dimanche. Ici ou ailleurs. Encore moins quand je ne suis pas dans ma ville de cœur. Encore moins quand il pleut, qu'il grêle, qu'il fait gris, et qu'il fait froid. Encore moins quand t'as pas de mec. Encore moins quand ton dernier mec te manque beaucoup trop. Parce que ce jour te fait penser à tous les dimanches, tous les samedis, tous les week-ends de fou que tu as passé avec lui. Ca te fait penser à l'été, aux câlins, aux caresses, au reste. Le pire c'est quand tu sais qu'il en ce moment même avec l'autre. Qu'il pense sûrement pas à toi, qu'il t'a déjà oublié depuis belle lurette.

T'essayes de te persuader que la journée va passer vite, que t'as des tas de trucs à faire, que t'es une fille overbookée. Mais tu fais seulement genre parce qu'en fait, même si tu avais prévue des trucs, t'en as rien à foutre, et l'envie manque.
Mais comme t'es un peu courageuse, tu te bouges le cul, tu fais des cookies que tu vas dévorer comme une goinfre, tu regardes des séries toute l'après-midi, ton chat sous le bras. T'écoutes de la musique, tu tentes de t"intéresser à la conversation HYPER passionnante que ta mère essaye d'avoir avec toi, jusqu'à ce qu'elle finisse pas abandonner.

Aujourd'hui Cunégonde n'a qu'une envie : se foutre dans son lit, et hiberner. Je sais, hiberner c'est pour l'hiver, mais Cunégonde en a rien péter que ce soir pour l'hiver. Ça peut très bien s'appliquer à un mois de mars pourri, où le soleil te fait des fausses joies, des ascenseurs émotionnels du style : "J'arriiiiiiiiiiive, je suis là, il fait beau, il faut chaud, touuuuuus en débardeur ! Vous allez bronzer, vous allez retrouver le moral grâce à la vitamine D ! Youpi Tralalaaaaa " et d'un coup sans prévenir " Bande de cons ! J'vous déteste, vous ne méritez pas mes rayons, allez tous vous faire voir ! J'me tire !!". Et là, c'est la débandade. Il neige, il vente, il grêle, il fait froid, très froid. Tellement que ta mère recommence à faire de la soupe.

Dites moi ce que je dois faire pour que le soleil revienne. La danse du soleil ? Je ferais, pas de problème. Je peux même arrêter de râler s'il faut, sourire tous les jours, être aimable avec tout le monde, dire bonjour, dire au revoir, mais par pitié. DU SOLEIL. Ça rendra mes dimanches moins difficiles : je les verrais même pas passer, étendue sur mon transat, de la musique dans les oreilles et un bouquin sur Guillain-Baré.

Electric Guest - Under The Gun





1 commentaire:

  1. la bonne nouvelle, c'est que ce matin, on est super loin de dimanche prochain <3
    Et malgrès toutes les feintes qu'il nous fait mister sun, il va finir par arriver et pour de bon ! :)
    VIVEMENT !
    Fernande

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