vendredi 22 mars 2013

Les chroniques de Fernande.

Ce soir, vous n'allez point lire Cunégonde, mais Fernande. Ouai, parce que je suis une fille sympa, et que je partage mon espace. J'aime bien partager moi. Donc .. Bruits de tambours ... Et Tadaaaaaaaaam ! Ma copine la Fernande s'est sentie l'âme écrivaine et a décidé de vous faire part de ses pensées. Une ovation s'il-vous-plait !

La boite de Pandore
Tous les soirs, c’est la même histoire. Je me demande où j’ai trouvé l’énergie pour arriver jusqu’ici. Et je me dis, que non demain, ce ne sera pas possible, que je ne serai pas capable de me réveiller. De me lever pour affronter la journée, de sourire aux gens, de continuer mes études. C’est trop dur le soir, je pense être arrivée au bout de mes forces. J’ai même épuisé mon quota de larme ce soir encore.
Et puis le soir, c’est le moment de l’introspection, et je ne sais pas vous, mais moi c’est jamais à la hauteur de mes attentes. Pas assez ceci, trop cela, pas assez bien pour machin, pour assez là pour truc. Ce soir je me connais, je vais me faire la morale, parce que tout à l’heure j’ai osé pleurer sur mon sort pour des raisons futiles alors qu’un de mes proches au téléphone pleure pour de vrai raison, ça je ne m’en suis même pas occupée. Futile vous dites ?
Et c’est bien beau d’être malheureuse comme ça, mais si seulement j’avais des raisons de l’être. Je veux dire des raisons valables. Mais peut-on légitimer le malheur ? Le quantifier ? Comment peut-on dire, oh oui toi tu as le droit d’être plus malheureux que lui.
Parce qu’on a tous nos soucis sont tous légitimes, et nous accaparent. J’ai des amis, des vrais sur lesquels je peux compter, mais ils ont aussi leur vie, et leur soucis à régler. Alors je me retrouve souvent seule. Mais n’est-ce pas ainsi que je dois m’en sortir ? Réussir à me relever de tout ça, de croire à nouveau à des jours meilleurs. Pour pouvoir enfin les vivre.
Alors vivement, c’est peut être ça finalement qui me fera lever demain, l’espoir.

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