vendredi 15 mars 2013

Cunégonde et les victuailles.

Sur avis précieux de son agent, Cunégonde aborde ce soir le sujet de la boustifaille. Grand sujet. Que dis-je, le plus grand de tous peut-être, avec la musique. Déjà, j'ai une excellente raison : si on ne mange pas, on crève. Bon ok, on peut faire la grève de la faim sans décéder tout de suite. Mais ça compte pas.
Moi j'vous parle de la bouffe, substance indispensable de la santé mentale. Autour de moi, tout le monde parle de bouffe tout le temps. ( Bon faut dire aussi que je choisis PEUT-ÊTRE mes amis. Ok, si les gens aiment pas manger autant que moi, c'est pas mes potes. Même pas j'leur parle à ces nazes !)

Vous connaissez tous le moment où la nourriture devient une raison de vivre ?! Quoi non ? Vasy dégage de là, même pas t'as le droit de lire la suite ! Si oui, Cunégonde t'autorise à rester.

Je suis une mangeuse à part moi. Je mange en continue, toute la journée, à n'importe quelle heure. Quand je me lève, quand j'arrive à l'école, à la première pause, à la pause du midi, à la pause de l'après-midi, en rentrant (là c'est carrément un repas que j'me fais), le soir, et des fois avant d'aller dormir. Et le dimanche matin, je me réveille parce que j'ai faim. Allez comprendre. Le pire c'est qu'on pourrait croire que je suis grosse. Que nini, c'est plutôt la guerre dans le sens inverse : les kilos veulent pas de moi cette bande de cons. Je dois être trop intelligente : mon cerveau utilise pleins d'énergie (ATP tout ça tout ça..) du coup tout la bouffe passe dans le cerveau. En gros. J'vous simplifie la chose.

Je suis aussi une obsessionnelle de victuailles, comme la musique. Je peux manger pendant trois semaines un kiwi tous les matins, tous les midis, tous les soirs (après on s'étonne que je sois excitée), et après, d'un coup,  je deviens blasée du kiwi. Je peux manger une tablette de chocolat entière tous les midis pendant un mois, et en trois jours oublier son existence pendant six mois.

Quand je stresse, je mange.
Quand je suis heureuse, je mange.
Quand j'ai peur, je mange.
Quand je m'ennuie, je mange.
Quand je suis fatiguée, je mange.
Quand je retrouve mes amis, on mange.
Par contre, quand je suis vraiment très très mal, genre la fille la plus malheureuse de la terre, j'arrête de manger. Mais heureusement, ça n'arrive pas souvent. Je fais partie des gens qui, s'ils ne mangent pas assez bien, s'ils sont frustrés, dépriment. Même plus un sourire, même plus envie de parler. Le vide. Le néant.
Mais quand je mange bien, je suis la fille la plus heureuse du monde.
Ramenez moi un éclair au chocolat, un gâteau au kiwi,du fromage et du pain, des rillettes de poisson, des lasagnes, un tartare aux deux saumons, et je tombe amoureuse. Illico presto.

Boy - Skin





2 commentaires:

  1. Tellement vrai, moi l'idée du petit dej me donne envie de me lever, c'est grave docteur?
    En tout cas toi meme tu sais, les petits dej, les sushis, les cookies, les tartines ensemble !!!

    Ps: la musique <3

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    1. Personnellement, je pense que ce n'est pas grave en soi de se lever pour aller manger le petit-déjeuner. Mais prend garde si tu commences à te lever en pleine nuit pour e faire un jambon-beurre !

      La bouffe nous réunie mon amie ! <3

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